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Une découverte : THE FATHER, THE SON & THE HOLY SIMON

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Le but de Music in Belgium est également de vous faire découvrir de jeunes artistes prometteurs. Jamais avares de découvertes, on a assisté le vendredi 8 octobre à la première date bruxelloise d’un groupe dont on risque de reparler (et pas que dans ces colonnes), The Father, The Son & The Holy Simon. C’est donc au Live Music Café, à deux pas de l’Ancienne Belgique, que ce trio originaire de Dendermonde a fait ses débuts scéniques dans la capitale. La particularité de la formation réside dans le fait que l’on y trouve un papa bassiste au look d’enfer (Kurt Van den Bossche), un fils chanteur et guitariste tout jeunot (Linard Van den Bossche) qui a emmené son pote batteur aussi fougueux que lui dans l’aventure (Simon Ruyssinck). A eux trois (en configuration live en tout cas), ils font vivre un blues rock qui plaira aux amateurs des arrières salles enfumées.

Ce concert se divisera en deux parties bien distinctes. Une première qui durera une petite trentaine de minutes composée majoritairement de covers à leur sauce, dont le “Tutti Frutti” de Little Richard, “Stuck In The Middle With You” de Stealers Wheel et la plus réussie du lot, “Down By The Water” dont l’original avait été signé en 1995 par PJ Harvey. La raison ? Simplement se chauffer et surtout ne pas faire peur au public. Un manque de confiance en eux sans doute car au milieu de tout ceci, “Desire”, une composition originale nous donnera envie d’en entendre davantage.

Après dix minutes de break (le temps pour le papa d’avaler une Orval à la bouteille), place à la seconde partie de leur set, composée presqu’exclusivement de matériel inédit (leur premier album, “14 Rounds Straight Rules”, devrait arriver d’ici la fin de l’année). On retiendra tout particulièrement “Lies” et “Savior In The Night”, deux bombes qui mettent en avant la dextérité de Linard. En effet, ce dernier maîtrise sa six cordes à la perfection (il ne donne pas des cours de guitare pour rien).

De plus, sa voix, modulable à souhait passe d’un ton aigu (l’influence de Muse n’est pas étrangère) à un grave, qui convient tout autant (voire même mieux) à leur style de musique (on pense par moments à Band Of Skulls). Et comme il est dans le même temps très expressif, on assiste à de très bons moments vivants (il se retrouve souvent dans la foule, tel un vrai leader). Petite anecdote, dans le public se trouvait une hystérique qui a réservé à de nombreuses reprises la vision de ses attributs féminins au groupe après avoir lancé son soutien-gorge sur scène…

On pourrait peut-être leur reprocher de traîner en longueur certains titres qui finissent par devenir un rien lassant, mais il s’agit d’erreurs de jeunesse qui seront selon toute vraisemblance corrigées avec l’expérience. En tout cas, une chose est sûre, leur potentiel est réel…

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