THE SUBWAYS – chose promise, chose due

Je m’étais promis, en sortant du Bota, le 1er novembre 2008, d’y retourner si d’aventure les Subways venaient encore y présenter un nouvel album. C’est donc avec impatience que j’attendais ce 15 octobre, et la présentation sur scène de leur troisième opus, « Money and Celebrity ». Au son du thème de 2001 Odyssée de l’espace, nos trois furieux prennent place sur scène. Tout de suite, le ton est donné, « Oh Yeah » et « Young For Eternity » sont balancés comme pour nous prouver que les titres du premier album ne seront pas oubliés ce soir. S’enchaînent les meilleurs morceaux de leurs deux premières plaques et quelques extraits de la dernière : « We Don’t Need Money To Have A Good Time », qui ne dénote pas dans la discographie du trio, « Pop Death », dans un registre plus calme, « Celebrity », qui provoque quelques stages divings, « Kiss Kiss Bang Bang », une future tuerie, et « It’s A Party » en guise de conclusion du concert.


Comme à leur habitude, Charlotte et Billy accaparent l’attention de la salle entière. Lui, avec ses interventions entre les titres ou en sautant de la batterie ou allant carrément se coucher sur le public, elle, en arpentant la scène de gauche à droite en sautant comme une hystérique et en secouant la tête à s’en décrocher la crinière.

Comme à son habitude aussi, Billy continue à terminer ses concerts en faisant s’affronter à coups de hurlements les deux moitiés de la salle.


Comme à leur habitude, les Subways ont mis un feu d’enfer à l’Orangerie, ont poussé le public à respirer les dernières molécules d’oxygène présentes dans la salle, ont fait ressortir le public entier pas rassasié mais heureux de s’être pris une heure et quart de bon rock ‘n roll dans les gencives.

Vivement qu’ils passent présenter leur quatrième album !

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Photos © 2011 Bernard Hulet