En attendant le PPM Fest 2012 : l’interview découverte de AZYLYA
Azylya semble être beaucoup plus qu’un groupe. C’est un concept, un monde étrange mis en musique. C’est aussi et surtout une formation cent pour cent belgo-belge dont les membres sont basés en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles. En attendant d’y plonger tête baissée au PPM Fest, mettons un premier pied dans le monde étrange et malsain d’Azylya ! Music in Belgium : Pouvez-vous présenter Azylya aux lecteurs de Music In Belgium ?
Azylya : Azylya est une formation constituée de six musiciens : Jamie-Lee au chant, Anthony à la guitare, Jerry à la batterie, Jonas aux claviers, Polak à la basse et Yohann à la guitare et au chant. Le groupe a été fondé en 2009 par Jamie-Lee qui désirait mettre en musique l’histoire d’Azylya qu’elle avait écrite. Suite aux nombreux changements de line-up Jamie et Anthony sont les seuls rescapés du groupe de base. Cependant, la formation actuelle est vraiment soudée et les six musiciens travaillent en commun à la composition des morceaux. Malgré la distance qui sépare ses membres (Ostende, Brugge, Bruxelles et la Wallonie), le groupe se retrouve chaque semaine au complet à Bruxelles pour répéter dans une bonne ambiance. Après la sortie de l’EP “Thanatos’ Insanity”, un premier album intitulé “Sweet Cerebral Destruction” devrait voir le jour dans le courant 2012. Cet album, qui a été enregistré au Realsound Studio en Italie, sortira sur le label Wormhole Death / Aural Music.
MiB : Quel est, à votre avis, la dénomination qui convient le mieux pour définir votre style musical ?
Azylya : Nous étions au départ un groupe de métal mélodique inspiré par les musiques de film. Cependant, grâce au travail fourni par le studio et aux orchestrations de notre claviériste, nous pouvons désormais nous présenter comme un groupe de métal symphonique. Notre chanteuse à la particularité de ne pas utiliser énormément le chant lyrique. Nous recherchons des ambiances cinématographiques adaptées à l’histoire sombre présentée sur notre album.
MiB : Pourquoi avez-vous choisi de vous appeler Azylya ?
Azylya : Azylya est un nom inventé. Ce mot fait penser à un asile. Azylya est le nom du monde dans lequel se déroule notre histoire. C’est un monde intemporel, imaginaire, angoissant et malsain dans lequel se trouve un asile. Sur le premier album, nous découvrons une toute petite partie de l’asile d’Azylya par le biais de Ginger, une petite fille âgée de huit ans.
MiB : Quelles sont vos influences principales ?
Azylya : Chacun des musiciens à ses propres influences. Nous apprécions beaucoup Epica qui jouera le dimanche au PPM Fest. Epica nous influence au niveau des orchestrations. Nous aimons aussi Lacuna Coil et Eths pour leur univers sombre. Mais il y a aussi beaucoup d’autres styles qui nous influencent. C’est une question de moment, d’atmosphère. Certains sons restent gravés dans nos mémoires plusieurs semaines après que nous les ayons entendus. Nous sommes aussi influencés par le doom métal de My Dying Bride et Anathema ou encore par le black métal de Burzum et Cradle Of Filth. La musique classique de Rachmaninov et Chopin est aussi bien présente dans l’esprit de Jonas, notre claviériste. Les musiques des films The Crow, The Village, Pirates des Caraïbes, The Ring et certains passages du Seigneur des Anneaux font aussi partie de nos influences. Lorsque nous composons dans une ambiance relax et cool, l’esprit crée automatiquement des morceaux dans lesquels se mêlent toutes ces influences. Notre but est d’imprimer notre patte. De créer le style Azylya.
MiB : Quels sont les cinq albums sans lesquels la musique d’Azylya n’aurait pas vraiment été la même ?
Azylya : Il est très difficile de répondre à cette question. Nous adorons un grand nombre d’albums et de groupes différents et tous nous ont influencés. C’est difficile à dire. Nous préférons indiquer des albums que nous aimons :
- Epica : “Consign To Oblivion”
- Eths : “Teratologie”
- Rammstein : “Volkerball”
- Apocalyptica : “Worlds Collide”
- Original Soundtrack : “Lovely Bones”
MiB : Quelles sont les cinq formations les plus représentatives de la scène à laquelle vous appartenez ?
Azylya : Nous, nous et nous… Il est difficile de se rattacher réellement à d’autres groupes. De plus, s’ils lisent notre interview, ils seront peut-être surpris par nos choix. Mais s’il faut en choisir un, c’est nous (rires) ! Maintenant, nous pouvons nommer des groupes que nous aimons, avec lesquels nous avons déjà joué ou avec qui nous aimerions jouer, par exemple Whyzdom, Magion, Eths et Diabulus In Musica.
MiB : Quel est votre meilleur ou votre pire souvenir (au choix) concernant le groupe ?
Azylya : Nous avons quelques mauvais souvenirs, mais surtout de bons souvenirs. Le studio Realsound en Italie, qui nous a repérés sur Facebook et qui nous a présenté au label Wormhole Death avec qui nous avons signé, ce fut une surprise totale pour un groupe aussi jeune que le nôtre. Notre date au PPM Fest est notre plus belle date depuis un an et demi que nous sommes sur scène et nous remercions Tony, l’organisateur de nous avoir invités. Nos concerts sur Paris et Strasbourg en compagnie de Whyzdom et Elferya étaient des moments intenses, excitants professionnellement et amicalement parlant.
MiB : Quels sont vos projets pour le futur ?
Azylya : Notre album est enregistré, il sortira vraisemblablement vers septembre 2012. Nous devrons en faire la promo par un maximum de concerts. Nous espérons pouvoir nous produire en Belgique, bien sûr, mais également en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Allemagne. Des dates dans d’autres pays nous intéressent également.
Depuis la naissance du groupe, nous espérons pouvoir amener une dimension visuelle à nos live. Nous avons du travail à fournir en ce sens mais nous débordons d’idées. Tout est arrivé en même temps et très vite : le label, le studio, le PPM Fest. Toute l’organisation du groupe a dû être revue et nous allons nous atteler à essayer de monter les marches petit à petit avec beaucoup de motivation.
MiB : Qu’attendez-vous de votre prestation au PPM Fest ?
Azylya : Nous amuser un maximum et donner du plaisir au public. Donner le meilleur de nous-mêmes. Nous espérons faire découvrir le groupe et notre musique au plus grand nombre. Nous espérons que le public sera chaud et qu’il nous entraînera vers le délire sur scène.
MiB : Pour terminer : y a-t-il une question spécifique que vous auriez aimé que je vous pose et que j’ai oubliée ?
Azylya : Oui : Qui voudriez-vous remercier ? Vous pour cette interview, Tony et Grégory de l’organisation du PPM Fest, notre label Wormhole Death / Aural Music, Realsound studio et les personnes qui croient en nous et nous suivent aux différents concerts. Faire de la musique c’est une chose, tous les musiciens y prennent du plaisir, mais le but ultime c’est la scène et rien n’est plus excitant que le live. Sans le public, nous ne nous amuserions jamais autant. Merci à vous tous.
Sauf changement de dernière minute, nous pourrons découvrir Azylya sur la scène du PPM Fest le samedi 7 avril 2012.
Tous les détails sont sur le
site officiel du PPM Fest.