Beth Jeans HOUGHTON sur scène réinvente le punk rock féminin
C’est au Witloof Bar que Beth Houghton et son groupe The Hooves of Destiny ont atterri pour leur unique et première date belge, non sold out, ce qui est étonnant étant donné le mini buzz autour de son dernier album, que votre serviteur avait chroniqué il y a peu de temps. Beth et son groupe apparaissent détendus, et plaisantent entre eux dans un anglais « geordie », car la chanteuse est originaire de Newcastle. C’était une occasion pour moi de venir accompagnée de ma fille Juliette, 9 ans, mûre pour un tel concert. Beth est loin du personnage qu’on pouvait s’imaginer. La vingtaine, démaquillée et habillée d’une veste en jeans, sans rien d’excentrique. Est-ce bien la meuf d’Antony Kiedis ? Ou s’agissait-il d’une amourette sans lendemain ? Tout cela nous le laissons à la presse people. Fraîchement débarqués, ils ne connaissent pas grand-chose de la Belgique, et demandent au public que faire après le concert ; celui-ci sera d’ailleurs essentiellement composé des titres de son album, joués dans le désordre.
Le concert débute avec « Atlas » très rythmé avec son refrain très calme. Une originalité punk-rock, sans se départir d’un coté opérette. Suit ensuite « Dedocahedron » en apesanteur. Puis « Franklin Benedict » aux harmonies vocales très seventies, jouées sans les violons de l’album. Elle enchaîne avec « Liliputt », spatial et rythmé, « The barely skinny bone tree » acoustique et apaisant comme sur l’album, « Humble Digs » est une pierre à l’édifice de ce punk rock spatial si adulte.
En rappel, elle s’amusera avec une reprise d’un titre de Madonna, « Like a prayer » et le morceau caché punk « Epic ».
Suivra une séance de dédicace et de photos, avec ce gentil mot écrit sur l’affiche du groupe offerte à ma fille : « Juliette, you will have a wonderful life ». La carrière de Beth sera elle aussi magnifique.