Pale Grey, valeur montante de la scène liégoise

Pale Grey fait partie du collectif Jaune/Orange, lequel regroupe des artistes talentueux et des groupes au potentiel musical réel et exportable (Girls in Hawaii, Hollywood Porn Stars, The Experimental Tropic Blues Band, Dan San). Pale Grey est composé de Gilles Dewalque qui officie au chant et à la basse, de Maxime Lhussier (Dan San et Tsu) à la guitare et au chant, de Janjannes Montens au chant et au synthétiseur et enfin de Benoît Damoiseau (Hollywood Porn Stars) à la batterie. Le nouvel opus “Best Friends” est produit par Anthony Sinatra (Piano Club, Hollywood Porn Stars) et a été mixé au studio 5 par Olivier Züluck (13 And God, Notwist). L’album ne manque pas de charme et n’est pas du tout dénué d’intérêt.

Music in Belgium : Quelles sont vos influences actuelles ?

Maxime Lhussier : On écoute beaucoup de choses différentes qui évoluent de l’abstract hip hop à l’électro en passant par le rock et tout ce qu’il y a entre les deux.

MiB : Vous faites partie du collectif liégeois Jaune/Orange, cela aide ?

Max : Oui, clairement, on a la chance d’être encadré par ce super label ce qui nous ouvre pas mal de portes.

MiB : “Seaside” a pas mal tourné, la nouvelle vidéo est pas mal aussi. Qui a produit le clip ? Le tournage du clip s’est fait où ?

Max : “Seaside” avait été réalisé par une photographe bruxelloise Maelle André. Pour le clip de “Shame”, il s’agit d’une boite de production bruxelloise chapeautée par Florian Léonard et Martin Landmeters. Le clip a été tourné en juin 2013 à Bruxelles. On a vraiment voulu leur donner carte blanche pour nous donner leur vision de la chanson.

MiB : L’image, c’est important pour vous ?

Max : Oui, clairement, on aime travailler tous les aspects qui entourent la musique que ce soit les visuels, les clips etc.

MiB : Le nouveau projet de Thomad Médard est pas mal, j’adore et vous ? Avez-vous collaboré à son projet : The Feather ?

Max : On adore tous The Feather. On trouve que c’est un super projet et un super disque. Notre guitariste Max accompagne d’ailleurs le groupe en live.

MiB : Vous avez fait pas mal de festivals et de plus en plus en remontant vers le haut de l’affiche. Cela marche pas mal pour vous.

Max : Oui, on a eu la chance d’avoir une belle couverture médiatique et d’avoir pas mal de radio ce qui a pas mal aidé pour faire connaître le groupe. On se réjouit de pouvoir aller jouer à l’étranger, car beaucoup de choses se préparent là-bas pour le moment.

MiB : La vente du CD “Best Friends”, cela donne quoi ? Bientôt un disque d’or ? Il est pas mal ce CD, on en dit beaucoup de bien !

Max : On a pas encore reçu les chiffres en magasin, mais en live cela marche plutôt bien. On est étonné de voir le profil des gens qui viennent acheter nos disques. Cela va d’adolescents à des pères/mères de famille. C’est amusant de voir qu’on arrive à toucher un panel assez large.

MiB : Votre public commence à s’étoffer, il y a pas mal et de plus en plus de filles. Il y a quelques belles gueules dans le groupe ! Ça fait quoi le succès ?

Max : Le succès commence, mais on ne peut pas dire qu’on soit déjà des stars. On ne se fait pas interpeller dans la rue où alors très peu. C’est clair qu’il y a quelques filles dans notre public, mais on espère qu’elles sont là pour la musique et pas que pour nos gueules 😉

MiB : Le but d’un groupe est de s’éclater sur scène, de communiquer et d’interagir avec le public. C’est votre cas ?

Max : Oui, clairement, on prend beaucoup de plaisir à jouer ensemble et à partager notre musique.

MiB : Vous avez chacun des groupes sur le côté. Cela soutient ou divise un groupe ou cela aide ?

Max : C’est important pour l’épanouissement personnel. On est tous des passionnés de musique et on a besoin de pouvoir s’exprimer dans des styles de musique différent. Je pense donc que cela a plus tendance à nous rapprocher. De plus, l’expérience qu’on acquiert dans nos autres groupes profitent de l’autre côté.

MiB : Vous prenez des cours (chant, musique, maintien sur scène) ou vous jouez à l’instinct et à l’oreille ?

Max : On est tous essentiellement autodidactes. Quand on compose, on ne suit vraiment que notre oreille.