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PROG 66 MEETING édition 2013, journée du dimanche 13 octobre

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Après quelques heures de repos, me voilà reparti sur la route du 66 pour cette seconde journée qui s’annonce des plus palpitantes. Bien sûr, tous les habitués sont déjà là avec évidemment une bonne partie du staff de Prog-Resiste, mais aussi toutes les têtes connues présentes à chaque fois que l’on parle de progressif. Et ce sont les Français d’Elora qui ouvre le bal avec une intro instrumentale où l’on perçoit déjà un bon niveau surtout vis-à-vis du claviériste qui nous emmène vers les sentiers d’un Porcupine Tree. Arrive ensuite un double chant féminin-masculin qui sera des plus honorables tout au long du concert. On regrettera l’absence d’Anastasia qui chante sur l’album studio et qui est remplacée par Elodie pour qui se sont les premières expériences de la scène. Au final, nos amis français nous offre un bon set qui semble légèrement en deçà de l’album récemment chroniqué sur notre site.

Place aux Anglais de Galahad qui sont des habitués des lieux et qui, à chaque fois, propose un show des plus convaincants. Ce fût encore le cas cette fois-ci avec un set énergique et puissant rondement mené par le chanteur Stuart Nicholson sans oublier les musiciens qui l’accompagnent. Sur scène, on remarque rapidement le travail de prestance du chanteur, mais aussi le travail efficace du bassiste qui bouge dans tous les sens. Bien entendu, le reste de l’équipe n’est pas en reste avec un résultat scénique proche des prestations d’un Pendragon ou d’un Arena. Pour la set-list, les Anglais ont choisi de mettre en valeur leur dernier album sans oublier les standards de leur discographie. Un grand bravo pour un groupe qui est en activité depuis 1985.

Apothéose pour terminer cette seconde journée avec un des trois groupes fondateurs de la scène progressive italienne. En effet, Le Orme prononcé Le Ormé débuta son travail musical dès 1971 à peu près en même temps que PFM et Banco. C’est donc un monument qui nous attend avec, dès la mise place du matériel et la préparation de la balance son, des musiciens qui poussent les réglages jusqu’au perfectionnisme. Si Michi Dei Rossi trouve rapidement ses marques sur son impressionnante batterie couverte de cuivres, il n’en est rien du dispositif placé devant le grand Michele Bon qui exige de lui-même la perfection pour ses orgues. Cela peut d’ailleurs se comprendre, car quoi de plus beau que le son d’un Hammond ou d’un Minimoog ! Tout étant fin prêt, le concert démarre et là c’est la grande classe qui s’offre à nous ! Le Orme frappe très fort d’entrée de jeu avec les deux vieux briscards qui jouent comme des Dieux. Michi est littéralement impressionnant et pour son grand âge il force le respect. Quant à Michele, il est impérial aux orgues. N’oublions pas Fabio Trentini qui chante fort bien et qui maîtrise la basse et la guitare acoustique à 12 cordes. Non sans beaucoup d’humour, les Italiens nous offrent un set des plus imposants qui nous ramène à ceux qui ont établi les bases de cet important courant musical. Apothéose donc pour ce tout grand groupe !

Voilà, c’est déjà fini avec cette seconde édition de toute beauté où l’affiche a tenu toutes ses promesses. Félicitons encore le travail des disquaires et journalistes présents, de l’équipe Prog-Résiste, de Suze Merlin et de tous les bénévoles qui ont su faire de ce weekend un moment inoubliable. Encore ces quelques mots pour féliciter celui sans qui il n’y aurait pas tout cela et qui devra se reposer pour ménager sa santé, Monsieur Francis Géron le seul et l’unique qui aura féliciter comme il se doit tout le travail abattu par ses fils ! La relève est assurée et à l’année prochaine.

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