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Fréro et De Lavéga sous le feu des questions

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L’interview de deux Bordelais prometteurs : Jérémy Fréro et Flo de Lavéga, se déroule juste après leur concert de première partie à l’Orangerie du Botanique. Ces deux jeunes artistes ont fait le buzz sur internet avec leurs reprises de chansons connues avec, pour certaines reprises, plus de 2.000.000 de vues sur You Tube. De LMFAO avec le célèbre tube “Party Rock” en passant par “Save Tonight” de Eagle Eye Cherry, avec leur guitare ils sont capables de reprendre tout type de chansons avec une grande agilité. Ils revisitent les covers avec intelligence et les mettent à leur sauce cool  : guitare-voix.

Music in Belgium : Bonjour les amis, pouvez-vous vous présenter ? Comment l’aventure a-t-elle commencé ?

Flo: Moi c’est Flo De Lavéga. On est pote depuis six ou sept ans. On s’est rencontré sur la plage quand on faisait des saisons comme sauveteur en mer. On a commencé à se fréquenter et puis on s’est rendu compte que l’on avait les mêmes passions : la musique notamment et le sport. La musique ensuite a suivi son chemin. Cela fait deux ans que l’on joue sérieusement ensemble.

Jérémy : Moi, c’est Jérémy Fréro.

MiB : Quelles sont vos influences musicales ?

Jérémy : C’est un peu de tout. Il y a du rap, du reggae, de la pop, de la soul.

Flo : Il y a beaucoup de choses, on n’a pas d’inspiration particulière. Plein de choses peuvent transpirer, cela dépend des périodes. Il y a des périodes où l’on va écouter du rock, d’autres où on va écouter du reggae.

MiB : La Belgique vous aime bien, votre dernier passage, c’était en novembre 2012, il ne faut pas nous oublier.

Jérémy : On aime jouer en Belgique, c’est un public super réceptif. On est très bien accueilli à chaque fois.

Flo : Nous, on aimerait bien venir tous les mois, si l’on pouvait. Cela ne dépend pas que de nous, malheureusement. On aime bien la Belgique. Un des premiers concerts que l’on a fait, c’était en Belgique, il y a maintenant deux ans. Ensuite, on a accroché avec le public, la mentalité, l’ambiance, c’est cool. Cela correspond à ce que l’on ressent et aime en France, dans notre région de Bordeaux et d’Arcachon. C’est beaucoup plus tranquille que Paris.

MiB : Vous avez des voix superbes et aussi de belles gueules d’ange, savez-vous gérer cela ? Les filles, cela va-t-il ?

Jérémy : Oui pour le moment, il n’y a pas vraiment à gérer. On a des copines tous les deux.

Flo : Même par rapport à l’engouement qu’il y a, on arrive à gérer. On parvient encore à marcher dans la rue sans problème.

MiB : Mon compte-rendu de votre concert au Bouche à Oreille a été l’article du trimestre. Vous avez du succès chez nous, c’est indéniable.

Jérémy : Merci pour l’article, on n’avait pas eu l’occasion de se voir depuis.

Flo : Ah oui, quand même. Merci à toi, c’est cool.

MiB : La toile, c’est important pour vous ?

Jérémy : Oui, c’est l’instrument avec lequel on a évolué. C’est internet qui nous a fait découvrir aux gens. C’est un des médias les plus importants à ce jour.

Flo : On a été découvert sur internet et c’est un média important aujourd’hui. Bien sûr avec la télévision aussi. C’est un peu notre fonds de commerce, internet. C’est très important pour nous, on aime énormément interagir avec les fans et les gens sur internet.

MiB : Dans l’exercice a capella, vous excellez. Pourtant, ce n’est pas évident !

Jérémy : On a pas mal travaillé cela chez nous. On aimerait bien faire un album juste avec des voix, sans instruments. Peut-être qu’un jour !

Flo : En fait, c’est ce qu’on essaye de faire quand on cherche à faire les harmonies. À chaque fois, on arrête de jouer avec les instruments et on le fait a capella. Car c’est vraiment là que l’on se rend compte si cela colle ou pas. Et c’est vrai que l’on aime bien le faire.

MiB : Vous êtes d’Arcachon, je pense. La mer, les huîtres, Bordeaux et le bon vin, cela vous inspire-t-il ?

Jérémy : Oui, le bon vin. D’ailleurs Flo a fait une chanson là-dessus, il n’y a pas longtemps. Cela nous manque.

Flo : Oui, beaucoup de bonnes choses, nous sommes de Guyon-Mestras. Oui, oui, j’avais oublié. Oui, ce sont nos origines, cela nous inspire. On vit là-bas, on a vécu que là-bas. Cela nous anime.

MiB : La scène, est-ce important pour vous ?

Jérémy : C’est le plus important.

Flo : C’est ce qu’on veut faire avant tout.

MiB : Vivez-vous de votre musique. Avez-vous un travail sur le côté ?

Jérémy : Oui, on a un travail sur le côté.

Flo : On est seulement en phase de développement, nous sommes au début de notre carrière. On travaille un peu pour pouvoir manger. On espère que l’année prochaine, avec la sortie de notre album, on pourra ne faire que de la musique.

MiB : Le dernier CD que vous avez écouté ?

Jérémy : La Femme, c’est un groupe parisien

Jérémy : Oui, La Femme et c’est pas mal. En fait, on les a rencontrés la semaine passée, c’est pour cela qu’on l’écoute.

MiB : Le dernier concert que vous avez été voir ?

Jérémy : C’était Féfé.

Flo : Non, c’était La Femme. Un concert que l’on est allé voir de nous-mêmes, c’était Féfé.

MiB : La Belgique, cela représente quoi pour vous ?

Jérémy : Ch’est le Nord ! Pour nous, cela représente le premier concert.

Flo : Ch’est le Nord ! C’est le froid. Non, c’est notre premier concert. Cette ambiance décontractée. Les gens sont toujours accueillants, on n’a jamais eu de mauvais accueils. Par contre, c’est vrai, nous n’avons jamais eu le temps de visiter Bruxelles. C’est très propre et il y a aussi ce côté festif. On aime bien la Belgique. Je ne pourrais pas vivre tout le temps en Belgique, il fait plus chaud dans le Sud et dans du sable.

MiB : Être bien entouré, c’est important pour vous ?

Flo : Oui, c’est très important. On peut avoir le meilleur talent du monde, si on n’a pas les gens autour pour nous amener le plus haut possible, cela ne peut pas marcher

MiB : Un nouvel album en vue ?

Jérémy : Un premier album.

Flo : Pas un nouvel album, mais un premier album. On est sur la construction, on est en train d’écrire et de composer. On rencontre des gens, on devrait collaborer avec pas mal d’artistes en France : Féfé, Ben Mazoui, Thomas, des auteurs. Sur la composition, on est assez exigeant, on préfère composer nous-mêmes, collaborer surtout pour l’écriture, car on a besoin d’un petit peu d’aide. Bien voilà, l’album arrivera quand il arrivera. Merci pour l’interview.

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