Luuk Cox mène MLCD au firmament étoilé du rock noir jaune rouge
Une Rotonde des grands jours pour la très classe Release Party qui couronne la sortie du nouvel opus d’un groupe belge qui monte, qui monte : My Little Cheap Dictaphone aka MLCD. Je peux vous dire que la Rotonde est archi blindée pour la sortie de “The Smoke Behind The Sound” et que la communication du groupe a été très soignée. Cette date et celles qui suivent sont sold out. My Little Cheap Dictaphone aka MLCD est un groupe liégeois mené par le frontman et producteur RedBoy (Michel Larivière – leader également de Hollywood Porn Stars). Sur 10 ans, MLCD a sorti trois albums : “Music Drama” en 2002, “Small Town Boy” en 2006 et en 2010 l’album concept “The Tragic Tale Of A Genius”. Cet album concept les a menés en tournée (120 concerts) un peu partout pendant plus de trois ans. Ce soir, le groupe est composé de Redboy (guitare et chant), de Xavier Guinotte à la basse, de Simon Fontaine à la batterie, de Louis Lebacq aux claviers et enfin de Manu Delcourt à la guitare et aux claviers. MLCD fait partie du très novateur collectif liégeois Jaune/Orange. Le nouvel album que le groupe nous présente a été écrit en Provence et dans nos Ardennes, enregistré aux studios ICP de Bruxelles et mixé dans les studios londoniens de Abbey Road. Il sera produit par le producteur flamand Luuk Cox (Shameboy, Girls in Hawaii et Stromae. Ce qui est important et novateur pour le groupe, c’est l’introduction massive de claviers, ce qui va amener ce nouvel opus “The Smoke Behind The Sound” dans les étoiles de la pop synthétique européenne. Pour sa tournée future où l’aspect visuel est important, MLCD a fait appel au scénographe Nicolas Oliver (Kiss&Cry de Jaco Van Dormael) et au motion designer Hervé Jungblut. MLCD collabore avec Nicolas Guiot (César et Magritte du meilleur court métrage 2013) pour la réalisation du clip tourmenté de “Fire”, tourné pendant une virée nocturne à Londres.
La Rotonde est pleine à craquer et les artistes très attendus par un public attentif arrivent sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. La prestation du groupe débute par trois nouvelles compositions du dernier opus qu’ils nous présentent avec “Feather Smile”, “Not Hype” et “You Are Not Me”. Cela commence tout en douceur, mais on sent bien la présence des synthétiseurs et l’univers pop sera bien présent. Un extrait de leur l’album concept “The Tragic Tale Of A Genius”, “He’s Not There”, nous rappelle que c’est celui-ci qui les a amenés vers les sommets. Retour au nouvel opus avec “Bitter Taste Of Life”, “Summer In The Dark” et “Change In My Heart”. Les images projetées sur des écrans placés derrière les artistes appuient bien le nouveau visuel soigné du groupe. “In My Head” est un petit extrait de “The Tragic Tale Of A Genius”. Il est suivi de “Crazy To Love” extrait de “Small Town Boy” pour ne pas faire oublier que le groupe a du vécu. On continue avec les hits bien connus “My Holy Grail” et “What Are You Waiting For”, “Slow We Down” et “What The Devils Days”. Cela fait plaisir de réentendre ces morceaux quand même retravaillés et plus modernes grâce aux claviers.
On passe ensuite “Rabbit Holes” et “Out Of The Storm”. Ces nouveaux morceaux résolument accessibles vont certainement cartonner à l’avenir. Les refrains caressent les tympans délicats. Le concert se termine avec un morceau que j’ai adoré, et que j’adore encore, “Shine On”. C’est fini, mais il y a toujours un petit retour triomphal. Nous aurons donc droit pour le rappel à “Piano Waltz” suivi du single extrait du nouvel opus : “Fire”. Allez voir la vidéo de ce clip soigné, vous allez être subjugués.