Kaiser Chiefs : un concert en puissance et dérision énergiques
Les places pour ce concert de Kaiser Chiefs se sont vendues en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il y a deux ans, deux dates sold out à l’Ancienne Belgique malgré un album un peu faiblard. Des passages triomphateurs et explosifs au festival de Werchter. Un nouvel album “Education, Education, Education And War” plus qu’explosif. Voilà en deux mots ce qui fait renouer nos Kaiser Chiefs avec le succès. Kaiser Chiefs se forme d’abord en 1997 sous le nom de Parva, puis est renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Il se compose de cinq membres : le chanteur Ricky Wilson, le guitariste Andrew White, le bassiste Simon Rix, le claviériste Nick Baines et le batteur Nick Hodgson, remplacé par Vijay Mistry en 2013. Avec plus de 10 ans à son actif, Kaiser Chiefs est un groupe phare de la scène rock anglaise originaire de Leeds. Ricky Wilson est monté sur ressorts comme à l’habitude, il ne va pas faillir à sa réputation. Il regarde un peu partout, je pense savoir pourquoi. Il chercher à grimper, mais la salle ne s’y prête pas. C’est un front man et une bête de scène d’exception. Ce gars-là ne tient pas en place et c’est ce qui fait le charme de ce groupe bien sympathique. Ils sont là pour nous présenter leur dernier album “Education, Education, Education & War” agrémenté des succès qui ont fait leur réputation.
On débute pour se mettre en jambes avec le hit “Everyday I Love You Less And Less” extrait du meilleur album “Employment” de Kaiser Chiefs. Les cinq artistes déboulent sur scène et Rick regarde déjà sur quoi il peut grimper. Ils nous présentent “Ruffians On Parade”, un premier extrait de l’album “Education, Education, Education And War”. L’énergie débordante de Ricky a fait la réputation de Kaiser Chiefs et il va nous le prouver avec un jeu de scène assez nerveux. Ricky mouille sa chemise, mais vous vous devez de l’accompagner dans son trip. Ça saute un peu partout. Ricky se rend près des baffles de droites et ramener toutes les vestes présentes sur celui-ci afin de les placer devant le batteur. Il essaie plusieurs vestes et cela va être assez cocasse. On va poursuivre avec “Everything Is Average Nowadays” du second album “Yours Truly, Angry Mob” paru en 2007 et “Never Miss A Beat” extrait de l’album “Off With Their Heads” sorti en 2008, de quoi ne pas déstabiliser les anciens fans. Plein de bonne humeur, il fait monter sur scène les propriétaires des vestes et les renverra dans la fosse par après. C’est l’un des nombreux bons moments de convivialité et de dérision dans ce concert. Ricky nous parle souvent en français et nous présente son groupe. Le temps est compté et ils poursuivent avec “Little Shocks” de l’album “The Future Is Medieval”, suivi de “The Factory Gates” et de “Coming Home” issus du nouvel album “Education, Education, Education And War”.
Comme d’habitude, Ricky serre des mains, donne des bisous à la gent féminine, fait son petit parcours dans la fosse et bien sûr nous ramène une dame sur scène pour un pas de danse sur “You Can Have It All”. La chanson terminée, et après un bisou, il renvoie la dame bien gentiment dans la fosse pour continuer avec “Modern Way” de l’album “Employment”. Un nouvel extrait de l’album “Education, Education, Education And War” avec “Misery Company”, l’une des meilleures chansons du dernier opus qui nous renvoie aux grands débuts du groupe avec rires s’il vous plait. Kaiser Chiefs est avant tout un groupe de scène. Il continue donc en puissance avec “I Predict A Riot” de l’album “Employment”, suivi de “Ruby” extrait de l’album “Yours Truly, Angry Mob”. L’avant-dernière du concert sera “Cannons” de l’album “Education, Education, Education And War”. On termine avec “The Angry Mob” de l’album “Yours Truly, Angry Mob”. Ricky vient se planter devant la table de mixage pour terminer ce concert assez physique. Cinq minutes d’interruption et puis un petit rappel avec “Meanwhile Lip In Heaven” de l’album “Education, Education, Education And War” et “Oh My God” de l’album “Employment”. Nous avons assisté à un concert plein d’intensité. Ricky n’est pas habitué à rester sur place et il nous l’a à nouveau démontré. Il a sauté, jumpé, grimpé sur tout, sauf sur les murs.