Kansas & Ten Years after, magique
Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, il se passe de belles choses chez nos voisins au Luxembourg. En effet, le festival Rock Classics au château de Beaufort se tient jusqu’au 9 août et l’affiche et alléchante. Ce dimanche 27 juillet, Kansas et Ten Years After se partageaient la scène. Immanquable vu que Kansas n’a à ma connaissance jamais joué en Belgique, et que c’était leur premier concert au Luxembourg. Doublement immanquable puisque Steve Walsh les quittera à la mi-août après 42 ans de carrière avec le groupe.
Tout d’abord le site de Beaufort ; tout simplement magnifique. Pour ne rien gâcher, l’organisation est impeccable, le parking aisé et gratuit (les wc aussi d’ailleurs). Sur l’esplanade de gazon jouxtant le château, une superbe scène, et les gradins pour les places assises.
Ceux qui ont choisi les places debout seront un peu plus loin mais en hauteur, ce qui offre une vue d’ensemble encore meilleure, puisque pendant les concerts le château est enveloppé dans de superbes éclairages.
À 20h, Ten Years After entre en scène sous de timides applaudissements. Il ne reste plus que le batteur Ric Lee, et le claviériste Chick Churchill de la mythique formation originale qui a fait sensation à Woodstock.
Récemment arrivés dans le groupe, Colin Hodgkinson (basse), qui a joué avec pratiquement tout le monde (Chris Rea, Mick Jagger et tant d’autres), et Marcus Bonfanti (guitare et chant). Ils ont intégré la formation suite aux départs en mars 2014 de Joe Gooch et du bassiste Leo Lyons.
Ils vont nous délivrer plus d’une heure de blues rock furieux bourré d’adrénaline. Marcus Bonfanti a un jeu de guitare de grande classe, et sa voix est du calibre de celle de Chris Cornell. Les classiques comme “I’m Going Home” et “Hear Me Calling” seront bien sûr de la partie. Ils terminent leur set avec “Sweet Little Sixteen” devant un public conquis.
Les stars de la soirée entrent en scène vers 21h45 et l’accueil est à la hauteur de l’événement. Après “Mysteries & Mayhem” et “Lamplight Symphony”, le groupe enchaîne sur “The Wall”. Les balances ne sont pas terribles au début, et il faudra aussi un peu de temps à Steve Walsh pour chauffer sa voix. Mais à partir de “Point Of No Return” les choses vont beaucoup mieux.
“Dust In The Wind” sera bien sûr un des titres les plus attendus, mais il y aura bien mieux ensuite. “Cheyenne Anthem”, “Belexes”, “Icarus”, c’est la grande période du groupe qui est passée en revue.
C’est avec “Portrait” que le groupe quitte la scène une première fois, pour mieux revenir avec “Fight Fire With Fire”, un de leurs titres les plus pop sorti en 1983. Ensuite, la chanson que tous attendaient, “Carry On My Wayward Son” pour finir en apothéose.
Ça vaut la peine d’être répété ; superbe site, excellente organisation, et affiche de rêve. Vous savez ce qu’il vous reste à faire d’ici le 9 août !