Nandrin Festival 2017 : morceau choisi…(4)
On continue notre petit tour d’horizon avec cette fois le passage en revue de la dernière journée du Nandrin Festival édition 2017, avec tout d’abord le compte-rendu des sets de trois jeunes formations, qui ont ouvert les deux scènes en fin d’après-midi. Il sera question des groupes Dirty Pretty Lips, Sonnfjord et Alaska Gold Rush qui avec des styles fort différents, ont semble-t-il apporté dans les cœurs et les têtes quelques rayons de soleil afin de faire oublier la pluie. Un début de soirée fort intéressant où l’on peut découvrir de futurs talents de demain je l’espère pour eux. Démarrage sur le coup de 16h40 sur la petite scène avec tout d’abord la formation alternative Dirty Pretty Lips dont j’ai rencontré juste avant le set le guitariste et l’ingé-son qui eut fort à faire pour les réglages de dernières minutes. Mais rassurons les inconditionnels le concert a bel et bien démarré sous les hospices d’un rock-alternatif plutôt nerveux et engagé. Porté par une voix grave le quatuor nous embarque au sein d’un rock complexe où l’on ressent des effluves de post-rock ou de rock-psychédélique. On note d’ailleurs un travail varié bourré d’effets à la guitare, ce qui permet au groupe de louvoyer entre alternatif et heavy-rock lorsque la musique se fait plus dur et plus poussive. Voilà donc bien un premier set énergique qui booste l’assemblée présente, grâce à une jeune formation qui devrait sortir un album après l’été. A suivre…
– Dirty Pretty Lips Le Facebook
Second salve musicale avec la formation Soonfjord, qui pratique une pop électro mélodique fort entrainante, qui a le don de faire bouger les corps au départ d’une musique plutôt légère puisant ses sources au sein de plusieurs mouvements comme la pop, le folk ou la musique électronique. Utilisant de nombreux artifices sonores ou programmations additionnées de nappes de synthés, la chanteuse dandine de la voix accompagnée par le trio guitare/basse/batterie. C’est un peu comme si une pop-musique classique rencontrait une musique électronique, avec ça et là quelques soupçons de new-wave. Ce que l’on retient en tout cas c’est l’aspect mélodique et dansant, qui tisse le canevas de base de la musique de Sonnfjord. Une pop-électro mélodique portée par une musique légère et une voix plutôt envoutante.
– Sonnfjord Le Facebook
– Sonnfjord Le Bandcamp
On termine cet article par un étrange duo Alaska Gold Rush formé par un batteur et un chanteur/guitariste, que j’ai également rencontrés avant leur montée sur scène. C’est le paternel du batteur qui sert ici d’ingénieur-son, on fait donc les choses en famille pour une formation qui revient aux fondamentaux : le rock’n’roll et le blues ! Etre deux seulement sur scène voilà un défi de taille, que nos deux lascars ont relevé haut la main, et ce, malgré quelques averses de pluie. Mais la magie opère et les deux musiciens imposent d’emblée un blues-rock efficace où des accords rock et bluesy s’accordent parfaitement à la cadence de la batterie. Me rappelant la scène parallèle rock’n’roll américaine et des artistes comme Alex Chilton, le duo enchaine des morceaux où le blues et le rock’n’roll sont joués à l’ancienne et donc proches des fondements ! On perçoit même une surprenante reprise d’un standard de Cyndy Lauper, joué de manière plus minimaliste tout en gardant le côté rock’n’roll ! Ce set m’a rappelé personnellement plein de souvenirs et j’ai d’ailleurs félicité comme il se doit les deux musiciens ainsi que le paternel qui était ce soir aux manettes. Notez que je reviens ce soir avec dans les poches un exemplaire de leur album sorti en mai 2016, il sera bientôt chroniqué évidemment !
– Alasaka Gold Rush Le Facebook
– Alaska Gold Rush Le Bandcamp
Pour le festival :