King Child en concert à Nandrin, un très beau moment !
Après vous avoir vanté la qualité du contenu sonore de leur premier album “Meredith”, qui se trouve d’ores et déjà dans notre Dynatop en très bonne position, il me fallait impérativement rencontrer cette jeune formation franco/belge dans le cadre de l’exercice scénique. Une manière de pouvoir jauger les deux côtés de la force (le studio et le “Live”), et pouvoir me renforcer dans l’idée que j’ai bel et bien déniché une perle rare ! C’est finalement une confirmation pour moi, car King Child a confirmé sur scène tout le bien fondé que je lui ai accordé ! C’est une nouvelle fois en compagnie de mon ami Philippe Brodure que je me rends pour la première au Life & Café situé sur le bord de la route du Condroz à Nandrin, lieu de concert déjà précédemment exploité et qui est aujourd’hui repris sous la forme d’une A.S.B.L. par une vieille connaissance Michel Lemmens (Rock Festival de Nandrin…Festival de Nandrin) et sa compagne. Un lieu magnifiquement décoré comportant loges, bar, salle au rez-de-chaussée, une belle mezzanine et bien sûr une belle petite scène accueillante. Voilà donc un point de chute en plus pour le vieux baroudeur que je suis, lieu où l’on peut aussi y déguster un verre et même un repas le midi et le soir les jours sans concert.
– Live & Café Le Facebook
Parlant de concerts, on constate déjà un beau programme sur les mois d’octobre et de novembre pour le Live & Café, avec ce soir King Child qui vient d’offrir sur Bruxelles sa release party pour son album, et dans quelques temps Bacon Caravan Creek que je viendrai voir courant novembre. Mais revenons à cette surprenante formation qui d’une géométrie complète à cinq musiciens, vient aujourd’hui offrir un set à trois plus centré sur l’acoustique et la sensibilité !
Sont donc présents ce soir Jean Prat (claviers, synthés, programmations), Quentin Hoogaert (chant envoutant et aérien) et David Kostman (guitare et basse en mode expérimental), pour un concert qui transcende littéralement chaque composition de l’album. En effet la perception des sons de synthés, de piano (de très belles lignes néo-classiques), de guitare et même le chant est encore plus nette et surtout plus pénétrante dans notre corps et notre esprit. La finesse de jeu, la sensibilité vocale et les nombreuses expérimentations sonores (loops, soundscapes, percussions électro ou vibrato expérimental à la guitare et à la basse), sont encore plus perceptible pour quelqu’un comme moi qui ai rapidement perçu le potentiel novateur de la musique proposée.
Ici on navigue entre une pop-électro légère et sensible, et de nombreux passages atmosphériques, sans oublier de nombreux moments plus psychédéliques et plus expérimentaux. Tout est joué avec finesse et sensibilité (je me répète), offrant au public une musique électronique oxygénée qui permet à la pop et au rock-atmosphérique de se placer en bonne position. Telle une bouffée d’oxygène, le rock subtil de King Child fait mouche au premier morceau et poursuit son œuvre à travers une réinterprétation très professionnelle des compositions de l’excellent album “Meredith”.
J’en termine en rappelant aussi le travail vocal toute en sensibilité de Quentin, qui fait vivre ses émotions à travers son chant et les textes. Il aura d’ailleurs une pensée toute particulière pour son papa…Grand respect ! Jean est un véritable équilibriste des sons, un multi-instrumentiste de grande qualité quant à David, il m’a subjugué par les sons spatiaux qu’il a su produire de ses divers instruments. Un grand bravo à vous trois, et bonne continuation.
– King Child Le Facebook