CANNED HEAT, 18 juin 2003 au Spirit of 66
160 personnes (jeunes et moins jeunes) seulement pour voir le show « Boogie with Canned Heat », mais quelle ambiance ! Le groupe a donné au public exactement ce qu’il attendait. Le concert commence par « I Used To Be Bad », de l’album Gamblin’ Woman (1996), chanté par Dallas Hodge, lead guitar, et « Bullfrog Blues », extrait de l’album Canned Heat (1967), avec la voix de Stanley Behrens, sorte de rodage avant l’annonce, par Fito de la Parra, caché derrière sa batterie, du titre fétiche du groupe : « On The Road Again », de Boogie With Canned Heat (1968) avec au chant Stanley Behrens, coiffé de son éternel bonnet, dont la voix ressemble un peu à celle d’Alan Wilson. Le public n’attendait que ça pour laisser éclater sa joie. L’ombre d’Alan Wilson, Bob Hite et Henry Vestine plane sur le Spirit … A la fin du morceau, n’est-ce pas eux que le public ovationne ? « Bad Trouble », (vocals : Dallas Hodge), extrait de l’album Friends In The Can (2003), achève de séduire l’audience ; ensuite, Greg Kage, l’ancien roadie au sourire énigmatique, prête sa voix à « World Of Make Believe », de Boogie 2000 (1999), sur lequel Stanley Behrens joue de la flûte.
Un blues, « 1 2 3 Here We Go Again », de Friends In The Can (2003), (vocals : Dallas Hodge, Stanley Behrens au saxophone, John Paulus à la rhythm guitar), précède « Chicken Shack Boogie », extrait de King Biscuit Flower Hour (1996), avec la voix de Dalles Hodge, également lead guitar et le saxo de Stanley Behrens. John Paulus nous offre un solo de guitare qui a le don d’enthousiasmer le public. « Going Up The Country » (Living The Blues, 1968) achève de mettre le public en émoi, juste avant le break à 21 h 20. Stanley Behrens chante et joue de la flûte tandis que Dallas Hodge s’esquive : il a déjà beaucoup donné !
A peine dix minutes plus tard, Dallas Hodge, le boute en train, vient répondre aux questions des groupies de service et des fans les plus fervents. On apprend qu’il aime jouer en Belgique et qu’il apprécie la bière belge. On soigne son image comme on peut …
La deuxième partie reprend à 21 h 45 par « It Don’t Matter », avec Stanley Behrens au chant et à l’harmonica et « Black Coffee », chanté par Dallas Hodge, accompagné de Stanley Behrens au saxophone. A la basse, Greg Kage et à la guitare, John Paulus, toujours très flegmatique. Ces titres sont extraits de l’album Friends In The Can (2003). Ils enchaînent avec une composition de Freddie King, « I’m Tore Down », un instrumental, avec Stanley Behrens au saxophone. « Amphetamine Annie », une composition de Richard Hite, le fils de Bob, de l’album Boogie with Canned Heat (1968), chanté par Dallas Hodge, avec Stanley Behrens au saxo et John Paulus à la lead guitar, est un plaidoyer contre la drogue. Il est vrai que le groupe lui a payé un lourd tribut et Richard Hite doit savoir de quoi il parle. « Home To You » (Friends In The Can, 2003), lui succède dans un autre registre, avec Greg Kage au chant et Stanley Behrens à l’harmonica. Celui-ci enchaîne au chant et à l’harmonica avec « Rollin’ And Tumblin’ » (album Canned Heat, 1967), tandis que John Paulus se charge de la lead guitar, sous les applaudissements nourris des spectateurs. « Let’s Work Together » (Future Blues, 1970) termine la deuxième partie dans l’enthousiasme général (Dallas Hodge : vocals, Stanley Behrens, saxophone et John Paulus, lead guitar, suscitent l’explosion d’applauses et de cris de joie.
Le premier rappel, « Boogie », est destiné à mettre chacun des musiciens en valeur. D’abord Dallas Hodge, lead guitar, Greg Kage, Fender bass, puis John Paulus, guitar, Stanley Behrens, harmonica et Fito de la Parra, drums. Le public exulte quand Dallas Hodge descend dans la salle. C’est le délire ! « Reelin’ And Rockin’ », composition de Chuck Berry, avec Dallas Hodge au chant et Stanley Behrens au saxophone, achève le set dans un enthousiasme indescriptible. Quel concert ! Le public en redemande. Quéne ambiance ! (DD, si tu lis ceci …). Francis Géron, parfait organisateur, peut se frotter les mains. Puisse le public revenir plus nombreux la prochaine fois.
Set-list
Première partie
I Used To Be Bad – Gamblin’ Woman, 1996
Bullfrog Blues – Canned Heat, 1967
On The Road Again – Boogie With Canned Heat, 1968
Bad Trouble – Friends In The Can, 2003
World Of Make Believe – Boogie 2000
1 2 3 Here We Go Again – Friends In The Can, 2003
Chicken Shack Boogie – King Biscuit Flower Hour (live), 1996
Going Up The Country – Living The Blues, 1968
Break de 21 h 20 à 21 h 45
Deuxième partie
It Don’t Matter – Friends In The Can, 2003
Black Coffee – Friends In The Can, 2003
I’m Tore Down (Freddie King) – instrumental
Amphetamine Annie – Boogie With Canned Heat, 1968
Home To You – Friends In The Can, 2003
Rollin’ And Tumblin’ – Canned Heat, 1967
Let’s Work Together – Future Blues, 1970
Premier rappel
Boogie, morceau destiné à présenter tour à tour un solo par chacun des musiciens
Deuxième rappel
Reelin’ And Rockin’, composition de Chuck Berry
Les autres photos du concert
Photo © 2003 MM
Quelle ambiance en effet !!! Extraordinaire !!!
J’ai encore mieux apprécié ce concert que celui du 05/03 (il me semble qu’ils y ont mis plus d’émotion cette fois-ci).
Petite précision supplémentaire : notre Dr BOOGIE national avait prêté pour l’occasion une Gibson Les Paul de 1954 à John PAULUS, cette guitare mythique ayant appartenu à Alan WILSON.
Pour les personnes intéressées, je dispose de quelques photos de ce concert… envoyez-moi un p’tit mail.
Amicalement.
Michel “FoxBoy” Wiket.
Merci pour ces précisions très utiles, cher confrère.
D’accord avec toi à 100 pour 100 ! L’ambiance était “hot” et le public vraiment chaud!
Ma soirée du 19 juin venait à pic pour récupérer de ce concert fabuleux (s’ils reviennent, moi aussi!) et me préparer au concert du lendemain : Mostly Autumn…
Presque meilleur…!(Si, c’est possible!) Quelles voix, quels rifs de guitare…
là aussi, j’y retourne…
Longue, très longue vie au Spirit of 66