HAMMILL à Paris

Peter Hammill à Paris, le 15 novembre dernier. Il n’y avait pas foule ce soir-là au Trabendo (une petite salle proche du Zénith). 200 personnes pour l’unique date hexagonale de l’artiste injustement méconnu, cherchez l’erreur. Il faut dire que la publicité pour les concerts d’Hammill laisse sérieusement à désirer. Eh oui messieurs de la presse et de la radio : Peter Hammill ne fait pas une musique facile, et pourtant le bouche à oreille a fonctionné. Pour certains dont je fais partie, il fallut traverser la France mais que ne ferait-on pas pour retrouver Peter ?

Question : comment un artiste aussi important, unique voire même atypique, laisse-t-il autant de spectateurs potentiels indifférents ?
Et dire qu’en Grèce 1500 personnes ont assisté à sa prestation… Encore une fois, cherchez l’erreur.

Mais revenons au 15 novembre. La grande carcasse revêtue de blanc à l’instar de la chevelure, rentre sur scène et dès les premiers accords nous voilà rassurés : les problèmes de santé (Peter a été victime il y a moins d’un an d’une crise cardiaque) n’ont pas eu d’impact sur l’art de Peter. Voix aussi puissante et douce à la fois plaquée sur des accords au piano et guitare toujours aussi efficaces.

Le répertoire ? Un seul morceau du dernier album “Incoherence”, mais beaucoup, beaucoup d’anciens titres dont “Refugees” de l’époque Van der Graaf Generator en rappel. Un excellent moyen de découvertes pour le pote néophyte qui m’accompagnait ce soir-là.

Peter hammill a vieilli (56 ans déjà !) comme son public (peu de jeunes dans la salle). Mais sa musique est demeurée intacte, magique et envoûtante.
Mais 200 personnes c’est vraiment enrageant…

A signaler un lien internet où viennent se retrouver quelques fans du Monsieur : groups.msn.com/peterhammill.
Venez nous y retrouver !