DANKO JONES à l’Ancienne Belgique, 17 avril 2006

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Danko Jones fait partie des groupes auxquels on devient vite accro: aller les voir une fois, ça veut dire y retourner à chaque occasion qui se présente. La quatrième fois pour moi, en outre. Rock’n’roll, baby, fuckin’ rock’n’roll! En guise d’ouverture, un groupe peut-être pas innovateur pour un sou, mais balançant son hard rock 70’s au volume maximum, avec toutes les couilles requises pour mener l’opération à bien. Look vintage (cheveux, éventuellement barbes, vestes en jeans), guitares de même, tout y est. On pense évidemment à AC/DC ou Led Zep, Datsuns pour pécher dans du plus récent. Le groupe répond au nom de Tokyo Dragons, ils font bonne impression sur le moment, mais leur nom sera assez vite oublié…

Mais c’est quand Danko Jones débarque sur scène que les choses sérieuses commencent. En plus de toujours jouer leur « blues-punk » toujours aussi fort et vite, Danko est de plus en plus un meneur incroyable, tant dans ses mimiques scéniques (headbang ultra-rapide, exposition de sa langue démesurée…), que dans ses interventions avec le public. Ca va du dialogue franc et cru aux imitations de Coldplay ou Ronnie James Dio à mourir de rire, aux passages presque spoken word où il raconte avec une foi et une conviction incroyable ses déboires, tout ça sur une rythmique d’enfer (et le nouveau batteur fait plus que bien son boulot). Et quand il esquisse en fin de concert un début de ballade dans le but avoué de se faire huer (son bassiste en profitant bien pour jouer avec le public), ce n’est que pour mieux amorcer le désormais classique « Mountain » pendant lequel il se frappe toujours avec autant de conviction. This heart gets strong, this skin gets thicker, this mouth gets louder! Uh! Uh!

Avec maintenant quatre albums en main, le set de Danko Jones peut légitimement lorgner vers l’heure et demie, sans un moment de repos, intense du début jusqu’à la fin. Et, sans hésiter, des quatre fois que j’ai pu voir les canadiens sur scène, celle-ci était la plus intense, justement. Ce n’est pas encore demain qu’il y aura une fois sans moi

One thought on “DANKO JONES à l’Ancienne Belgique, 17 avril 2006

  • mai 1, 2006 à 18:20
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    Je connaissais Danko Jones depuis peu, je n’avais jamais vu…et bien j’ai été scotché! Ca gratte, impossible de garder le jambes en place, j’ai rarement vu ça. Comme quoi pas besoin de faire compliqué pour faire du bon, du très bon, de l’excellent. Cerise sur le gateau, il est bourré d’humour, il ne se prends pas au sérieux, bref j’y retournerai c’est sûr.

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