Gary BROOKER perd la partie
Le leader de Procol Harum a dû tomber à la renverse ce mercredi en apprenant le jugement concernant le hit légendaire de son groupe. Quarante ans après la sortie du fameux “A Whiter Shade Of Pale”, le claviériste Matthew Fisher attaquait Gary Brooker en justice proclamant qu’il avait participé à l’écriture de la chanson. Il réclamait des sommes considérables en arriérés de droits d’auteur.
Gary Brooker de son côté a toujours maintenu qu’il avait écrit la chanson avec son compère Keith Reid avant l’arrivée de Matthew Fisher dans le groupe. C’est d’ailleurs eux deux qui avaient co-signé le titre. Jamais Fisher n’en avait réclamé une partie de la parenté durant les quarante ans écoulés. Il était donc bien légitime de se demander s’il n’y avait pas là un côté opportuniste saisi par le claviériste sans doute en manque d’argent.
Pourtant, le juge saisi de cette affaire a tranché en faveur de Fisher déclarant que les parties d’orgues étaient suffisamment prépondérantes dans la chanson pour qu’il soit crédité lui aussi de droits d’auteur. Par contre, il n’a pas suivi la demande d’indemnité faramineuse, plus de un 1.300.000 euros tout de même, demandée par Fisher.
Voilà maintenant Gary Brooker condamné à payer tous les frais de justice de cette affaire. Cela se monte tout de même à 660.000 euros… Chère la justice…
Ca ne m’étonnerait pas que Brooker ait écrit la partition “orgue” pour Fisher, Brooker étant lui-même aussi claviériste
(cfr tournée de Ringo Starr ans His All Stars 97-98 [dernière date de cette tournée à Hasrode, en plein air, le 16/08/98 (j’y étais)].
Avril 67 : “with a batch of material in need of a band to play it, Brooker and Reid advertise for musicians in Melody Maker…” C’est clair, non?
“Producer Denny Cordell, a long-time acquaintance of Brooker, produces the first recording : Reid’s surreal poem A Whiter Shade Of Pale,
SET by Brooker to music adapted from one of the movements of J-S Bach’s “Suite No.3 in D Major (Air On The G String)”.
Encore plus clair…Isn’t it?
Voilà ce qu’on pouvait déjà lire en 1990…