ENON au Botanique le 18-01-2008
Du 17 au 26 janvier le Bota accueille le festival du film gay et lesbien. Les concerts sont, de ce fait, envoyés dans le cellar, le Witloof Bar. Ce vendredi 18, Enon, un indie band issu de la New York Scene, mais dont les origines sont à chercher dans l’Ohio. Enon est un village voisin de Dayton, ville natale du leader du combo : John Schmersal. Honorable assemblée ce vendredi dans les bas-fonds végétaux. On reconnaît la charmante Dominique (Naifu), l’explosive et sexy Caroline (Monokiri), les photographes lilloises de Alternative Teken et l’équipe entière des ‘concerts-reviews’… Tout ce beau monde sait que Enon est hot.
- John Schmersal : guitar/vocals, ex-Brainiac
- Matt Schulz : drums -originaire de Brooklyn, il rejoint le band en 1999
- Toko Yasuda : bass/vocals comme Matt, elle fait partie de l’équipe depuis 1999. Cette séduisante Japanese girl a un joli palmarès : The Lapse, the Van Pelt et… Blonde Redhead !
Rick Lee et Steve Calhoon, membres originaux, ont quitté le navire après la tournée promotionnant l’album “Believo”.
20:40 we’re ready pour une soirée de junk noise, de pop melodies saccagées par un mur du son punky. “Starcastic” met le feu aux poudres. Le volume est dans le rouge. Une 2′ song that kicks your ass. Un chant ‘falsetto’ nerveux, une guitare pourrie d’effets, une basse omniprésente et un jeu de batterie marteau-pilon. C’est du méchant.
Les titres s’enchaînent, Toko et John alternent les vocaux ou chantent en chorus : “Mirror on you”, premier morceau du dernier album “Grass Geyers… Carbon Clouds”, “Those who don’t blink” du même album, “Salty” (High Society), “Pigeneration” (qui sont ces pigs?). Les mélodies pop à la Beach Boys ou Big Star, du trop méconnu Alex Chilton, sont noyées dans un total fuzz. Il y a du 50 Foot Wave (de Kristin Hersh), du Pixies dans leur approche musicale. Matt est un batteur fantastique (style animal school of kit bashing, ça cogne sec!), aussi énergique que Steven Ansell de Blood Red Shoes. Toko est à la fois mélodique et dure. Son chant aux résonances ‘little Asian girl’ sied à merveille au son du band. Quant à John, well, he is a killer.
A new song, pas encore enregistrée : “Ghost of Jon Benet” tout aussi trash que les anciens titres. Aïe, Miss Yasuda a des problèmes techniques, son ampli siffle, she begins to play with all the plugs. John, say something, please… Freaky John essaye d’entamer un dialogue avec le public pendant que la jolie Japonaise chipote avec les câblages. Everything’s OK, le TGV est à nouveau sur les rails…
“Sabina”, “Good Enuff”, “Mr Ratatat” toujours cette combinaison étonnante de rage féroce et de grâce. Miss headbanging Monokiri, à mes côtés, s’agite frénétiquement. La lecture du dernier CD se poursuit : “Collette”, “Piece of Mind”, “Swab the deck” un 7 inch, “Labyrinth” encore un titre (plus long) montrant que le band n’est pas prêt à faire des compromis, pas question de mollesse, uptempo ou rien…, “Ashish” termine ce set rugueux.
Côtés rappels, un enchaînement furieux de 3 titres : “Lights out”, “Steak Knife” et “Pleasure and Privilege”.
55′ d’adrénaline pur jus. La tournée européenne d’Enon se termine le 12 février. Le 31 janvier, ils seront à Beauvais (Nord de la France) et, le 10 février, ils seront à Courtrai.
You know what you have to do if you missed them in Brussels !
Albums :
- 1998 Long Play
- 1999 Believo!
- 2002 High Society
- 2003 Hocus Pocus
- 2004 Onhold
- 2005 Lost Marbles and Exploded Evidence (compilation album + DVD set)
- 2007 Grass Geysers…Carbon Clouds
Bonjour et merci pour le compte-rendu de ce concert
J’y étais aussi et je ne connaissais pas le groupe, à ma grande surprise il m’ont vachement plu et j’ai vraiment adoré.
Juste une petite question peux-tu me filer la tracklist dans l’ordre des morceaux joués ce soir-là.
Osiris
La tracklist est dans l’ordre dans le compte-rendu.
Ciao