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Indie Flash #4 : Beak>, British Sea Power, Beachy Head, A Place To Bury Strangers, Voo?uit

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Le sommaire d’Indie Flash, votre dose d’actualité indie résumée en quelques lignes, se veut particulièrement éclectique pour sa quatrième édition. Entre nouveaux titres, supergroupe, changement de personnel et de dénomination, on a l’embarras du choix.

Commençons par des nouvelles de Beak>, le projet initialement mis sur pied par Geoff Barrow pour s’éloigner de la pression qui pesait sur Portishead et qui devient petit à petit son activité principale, en plus de la gestion de son label Invada Records. Il est vrai qu’après avoir tourné intensivement l’imprononçable “>>>” (trois dates belges entre concert et standing comedy en un peu plus d’un an) et publié le EP “Life Goes On”, les trois gaillards de Bristol s’étaient faits relativement discrets. Ils ont tout de même enregistré un nouveau titre pendant le lockdown, “Oh Know”, dont le clip vient d’être dévoilé. Un clip réalisé par le collectif canadien Echo Panda avec qui ils avaient déjà collaboré pour mettre “The Gaol” en images voici deux ans. Le groupe précise qu’il ne s’agit pas d’un single, mais plutôt d’un morceau destiné à nous rappeler à leur bon souvenir.

Une septantaine de miles plus à l’est, du côté de Reading, focus sur British Sea Power qui n’ont plus publié d’album dans le sens traditionnel du terme depuis “Let The Dancers Inherit The Party” en 2017. Mais ceux que l’on avait vénérés à la fin des années 2000 grâce aux excellents “Do You Like Rock Music?” et Valhalla Dancehall notamment ont entre-temps remporté un BAFTA (British Academy of Film and Television Art) Award pour la BO de l’acclamé jeu vidéo “Disco Elysium”. Pour la petite histoire, son concepteur principal, Robert Kurvitz, est un grand fan du groupe. Aujourd’hui, le jeu sort dans sa version Final Cut et comprend deux titres bonus de British Sea Power. Mais ce n’est pas tout car parallèlement, la BO est annoncée en version physique (double CD, triple vinyle et… Origami 3D). Ceci dit, pour des raisons de timing, ces deux nouveaux titres, dont le menaçant “Ignus Nilsen Waltz”, ne seront disponibles qu’en streaming ou téléchargement.

Beachy Head, c’est le nom d’une falaise située dans le Sussex, réputée tant pour sa beauté que pour son nombre incalculable de suicides. Mais Beachy Head, c’est aussi le nom d’un nouveau supergroupe dont la genèse est à chercher du côté de Christian Savill, le guitariste de Slowdive. Voici deux ans, libre de toute obligation à moyen terme, il a travaillé sur des démos sans rien derrière la tête. Il les a tout de même envoyées à Ryan Graveface (Dreamend, The Casket Girls) et Steve Clarke (The Soft Cavalry, projet qu’il forme avec son épouse Rachel Goswell de Slowdive). Après les avoir peaufinées, il a demandé à Matt Duckworth (The Flaming Lips) d’y ajouter sa batterie avant que la voix atmosphérique de la précitée Rachel ne vienne peaufiner l’ensemble. Simplement baptisé “Beachy Head”, leur premier album arrivera le 30 avril chez Graveface, le label de Ryan, et comprendra notamment “All Gone”, extrait dévoilé récemment.

Du côté de New York, Olivier Ackermann vient d’officialiser le nouveau line-up de A Place To Bury Strangers. Le bassiste Dion Lunadon, présent depuis 2010, avait jeté l’éponge l’an dernier, imité par la fluette mais impressionnante batteuse Lia Simone Braswell qui, elle, n’aura participé qu’à un seul album (“Pinned” en 2018). Un des deux nouveaux partenaires de jeu du leader est une vieille connaissance puisque John Fedowitz avait déjà joué avec lui comme batteur de Skywave vers la fin des années 90. C’est toutefois la basse qu’il prendra cette fois, laissant les fûts à son épouse Sandra Fedowitz, une combinaison qu’ils expérimentent depuis plusieurs années au sein de Ceremony East Coast. Le trio a déjà commencé à jouer et à enregistrer l’an dernier et les premiers résultats semblent tenir toutes leurs promesses sonores. “I can’t wait to share the new material and share all the pent up aggression and destruction we have in store for you”, conclut l’ami Ackermann, particulièrement enthousiaste. Cela promet…

Retour en Belgique avec une histoire peu commune. Le Vooruit, célèbre centre culturel de Gent depuis 1982, s’apprête à changer de nom suite à l’adoption de la nouvelle dénomination du sp.a (le PS flamand) qui s’est officiellement rebaptisé Vooruit le 21 mars dernier. Actuellement, et pour éviter tout amalgame, le kunstcentrum communique sous le pseudonyme Voo?uit. Ce lundi 12 avril, une liste de noms potentiels, issue d’un sérieux brainstorming organisé le mois dernier, sera dévoilée. On aura ensuite trois jours pour voter via le site meerdaneennaam.be et ainsi choisir la nouvelle appellation de ce monument typique situé Sint-Pietersnieuwstraat 23. Le résultat est attendu le 21 avril.

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