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DEYOUNG, Dennis – 26 East, volume 2

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Comme le temps passe vite. Je me vois encore en juillet 2020 annoncer la parution programmée du volume 2 de l’album ʺ26 Eastʺ de Dennis DeYoung et le voilà déjà qui débarque. Il faut dire que le premier volume qui faisait l’objet de la première chronique était si délicieux aux oreilles qu’on n’a pas vu le temps passer. L’ancien membre fondateur du fameux groupe Styx livrait alors le premier volet de son grand bilan personnel sur sa vie et sa carrière au sein de Styx, qui est toujours actif de nos jours (la preuve avec le récent album ʺCrash of the crownʺ). Mais Dennis DeYoung a quitté le Styx il y a déjà quelques années pour naviguer sur sa propre rivière et son double album ʺ26 Eastʺ est supposé fermer le ban de la longue carrière du bonhomme, aujourd’hui âgé de 74 ans.

Ce ʺVolume 2ʺ poursuit donc l’exposé des chansons mises au point par Dennis DeYoung et son complice Jim Peterik (Survivor), qui avaient engrangé suffisamment de textes et de musique pour nous en mettre sur deux disques. Au passage, on rappelle que ʺ26 Eastʺ est l’adresse où Dennis DeYoung a passé sa jeunesse à Chicago, à l’époque où il a fondé Styx avec les frères Panozzo.

On retrouve donc le fil de notre pensée musicale avec la suite qui conserve les mêmes caractéristiques que le premier album. Dennis DeYoung a raflé plein d’invités pour enregistrer cette seconde partie d’album, parmi lesquels on remarque le grand Tom Morello (Rage Against The Machine, Audioslave) qui place un solo dont il a le secret sur le morceau ʺThe last guitar heroʺ. On trouve aussi le Michael Manson Gospel Group sur ʺYour saving graceʺ (une très belle ballade soul) et une section de cuivres sur ʺHello goodbyeʺ, le morceau d’ouverture qui ne cache pas ses hommages aux Beatles. Le rythme du disque tient bien la route, avec un équilibre soigné entre les moments forts (ʺLand of the livingʺ, ʺThe last guitar heroʺ), du rock progressif finement travaillé (ʺSt. Quarantineʺ, ʺLittle did we knowʺ, l’intéressant ʺThe isle of misanthropeʺ qui donne dans des débuts un peu sirupeux mais délivre une belle pièce de heavy prog en son milieu) et quelques ballades (ʺYour saving graceʺ, ʺMade for each otherʺ et surtout ʺThere’s no turning back timeʺ, aux superbes harmonies vocales). Dans cet ensemble, ʺAlways timeʺ est un peu la ballade de trop et on reste aussi légèrement déçu par le dernier titre ʺGrand finaleʺ, dont l’intitulé était plein de promesses mais qui se contente de lancer une énorme entrée en matière à coups de claviers et de batterie triomphants avant de couper court au bout de deux minutes. Dommage, pour le dernier morceau de l’ultime album d’adieux de Dennis DeYoung, on aurait espéré un truc de longue haleine, ébouriffant et tout et tout.

Mais ce final avorté ne doit pas nous faire oublier que ce disque reste parcouru de grands moments chaleureux et sympathiques, avec un Dennis DeYoung à la voix immaculée et juvénile. Je ne sais pas combien de temps va durer la retraite mais il y a toujours le secret espoir que ce vénérable Dennis descende à nouveau de son Aventin pour venir commettre encore un album de plus avant de traverser définitivement le Styx.

Le groupe :

Dennis DeYoung (chant, claviers et basse)
Mike Morales (batterie et chœurs)
Ed Breckenfeld (batterie)
Matthew DeYoung (batterie)
Khari Parker (batterie)
Jim Peterik (guitare, basse et chœurs)
Mike Aquino (guitare)
August Zadra (guitare et chœurs)
Jim Leahey (guitare)
Jim Majors (basse)
Kevin Chalfant (chœurs)
Suzanne DeYoung (chœurs)
Tito Gobi (chœurs)
Craig Carter (chœurs)
Mr.Tacit (accordéon)

L’album :

ʺHello Goodbyeʺ
ʺLand Of the Livingʺ
ʺThe Last Guitar Heroʺ
ʺYour Saving Graceʺ
ʺProof Of Heavenʺ
ʺMade For Each Otherʺ
ʺThere’s No Turning Back Timeʺ
ʺSt. Quarantineʺ
ʺLittle Did We Knowʺ
ʺAlways Timeʺ
ʺThe Isle of Misanthropeʺ
ʺGrand Finaleʺ

https://www.facebook.com/DennisDeYoungOfficial

Pays: US
Century Media
Sortie: 2021/06/11

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