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ELECTRIC SIX – Streets of Gold

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Retour aux affaires de la formation US de garage-rock Electric Six, groupe formé en 1996 à Detroit dans le Michigan et dont la musique se défini comme un amalgame entre le garage, disco, punk-rock, new-wave et métal ! Près de 14 albums studio avec aussi un album Live et un DVD, tout cela sur plusieurs périodes et avec aussi parfois, quelques changements de personnel mais bon parlons du présent avec une formation où, l’on retrouve toujours les membres les plus fidèles ! En effet Dick Valentine (chant, membre fondateur), Johnny Na$hinal (lead guitare), Tait Nucleus ? (claviers), Da Vé (guitare rythmique) et Rob Lower (basse)…l’âme au complet de la formation qui ici nous propose un album de reprise plutôt surprenant !
Pêle-mêle le groupe s’attaque à des classiques du rock, interprétés au départ par des pointures comme Fleetwood Mac, INXS, Alice Cooper, KISS ou encore le grand Roky Erickson dans un style effectivement empreint de fusion voir d’alchimie où, les courants musicaux s’entrecroisent ou se superposent à l’image de ce premier extrait :

Comme ici avec un départ plutôt électro qui ensuite, verse dans un rock’n’roll plutôt classique et calibré me rappelant un certain Springsteen avec çà et là, des pincées de synthés apportant à la fois une coloration moderne mais également vintage revenant à la scène parallèle. Sur ce passons à cette étonnante interprétation d’un grand classique de Fleetwood Mac :

Hormis un chant masculin qui tranche avec celui de Stevie Nicks, le groupe a su conserver l’esprit de la composition au niveau de la mélodie et des chœurs, plutôt sympa à découvrir d’autant plus que l’on met en évidence le respect du morceau originel ! Et ce n’est pas tout car les musiciens américains savent varier les plaisirs ou plutôt les styles avec du folk-rock tirant vers le rock’n’roll :

Ou encore une interprétation entre rock et blues :

Le tout démontrant un véritable savoir-faire de la part de musiciens ayant déjà pas mal de la bouteille (de bourbon je suppose) et surtout d’expérience en matière de musique d’ailleurs, j’avoue que ces reprises ou plutôt réinterprétations sont réussies et bien foutues. Passons enfin à ce clip du morceau Yah Mo B There de James Ingram et Michael McDonald :

Ayant gardé encore une fois la mélodie et les chœurs comme à l’origine, le groupe américain nous offre une version plein d’humour et plus rock, à travers un tempo plus soutenu et une voix plus virile que pour la version originale avec ici en plus, percussions électro et ambiance disco-soul des années 80 !

Alors voilà que vous dire si ce n’est que le groupe Electric Six a dû certainement se prendre un pied d’enfer à reprendre tous ces standards d’autant plus, que les membres ont effectué un travail qui respire à la fois le respect des originaux mais qui montre aussi des adaptations bien senties et qui surtout, ne choquent pas…en tout cas c’est mon avis. A découvrir pour le défi relevé et il me semble réussi ou alors à écouter au second degré, c’est à vous de voir !

Le groupe:
Dick Valentine (chant et membre fondateur)
Johnny Na$hinal (lead guitare)
Tait Nucleus? (claviers)
Da Vé (guitare rythmique)
Rob Lower (basse)

NB : album disponible en CD-Digipack ou vinyle, avec Bonus Tracks ou single 12 minutes

Pays: US
Cleopatra Records CLO2093
Sortie: 2021/07/30

https://www.facebook.com/electricsixofficial

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