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LORDS OF BLACK – Alchemy of souls, pt. II

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Un an exactement a passé entre ʺAlchemy of souls, pt. Iʺ et ʺAlchemy of souls, pt. IIʺ, les Espagnols de Lords Of Black ont tenu parole avec la livraison de cette suite qui n’a rien à envier au premier opus. Le chanteur Ronnie Romero, qui avait un temps pris ses distances par rapport au groupe, a eu raison de revenir car depuis ce moment, Lords of Black entreprend à nouveau une pente ascendante dont cette suite est un des points d’orgue.

Les membres du groupe tiennent donc toujours la grande forme et ouvrent le second chapitre de cette histoire entamée dans le précédent disque. La voix de Ronnie Romero est toujours aussi impeccable, qualifiée par le légendaire Ritchie Blackmore (qui emploie aussi théoriquement Ronnie Romero dans son groupe Rainbow) de croisement entre Ronnie James Dio et Freddy Mercury. Le guitariste Tony Hernando a redoublé d’efforts pour accoucher de compositions étincelantes et majestueuses, servies par des solos de guitare de très haut vol. Si ʺAlchemy of souls, pt. IIʺ reste à l’ombre du power metal et hard rock classique des années 80, il se veut néanmoins plus sombre et plus tourmenté que le premier volet, avec un accent mis sur des atmosphères plus travaillées et une poussée vers les limites extrêmes qu’offre le style musical du groupe.

C’est ainsi que des titres comme ʺBefore that time can comeʺ ou ʺPrayers turned to whispersʺ fricotent avec des éléments électroniques qui servent d’introduction intéressante. Ils servent également à ajouter de la variété et aident à reprendre son souffle après de grandes chansons épiques comme ʺMaker of nothingnessʺ, ʺMind killerʺ, ʺDeath dealerʺ qui font régner guitares impériales et chant olympien. Avec treize morceaux au compteur, le deuxième ʺAlchemy of soulsʺ ne lésine pas sur la grandeur et sur l’ambition. Le pari est réussi quand l’auditeur parvient jusqu’au bout du disque sans jamais avoir connu une seconde de lassitude. On continue de se faire dessouder le cervelet avec des passages princiers portant le nom de ʺIn a different lightʺ, ʺHow long do I have nowʺ, ʺFated to be Destroyedʺ (énorme !) ou ʺNo hero is homelessʺ (faussement mou au départ mais radical par la suite). Même le titre bonus ʺSympathyʺ garde force et courage pour achever cet album dans la grandeur, notamment avec un solo final de guitare à tomber raide mort.

Les Lords Of Black nous font ici un album dans la droite ligne des grands maîtres des années 80 (Dio, Priest, Rainbow) et ils commettent de plus la prouesse de mettre une plus-value personnelle éminemment excitante et attirante à leur album. Ce petit secret, qui consiste à savoir faire du neuf avec du vieux ou du personnel avec du général, porte un nom, c’est le talent. Vivement le prochain confinement général, pour laisser le temps à Ronnie Romero et ses potes de préparer un autre album de cette dimension.

Le groupe :

Ronnie Romero (chant)
Tony Hernando (guitare et claviers)
Dani Criado (basse)
Jo Nunez (batterie)

L’album :

ʺPrelude (Alchimia Confessio 1458 A.D.)ʺ
ʺMaker of Nothingnessʺ
ʺWhat’s Become Of Usʺ
ʺBound To Youʺ
ʺBefore That Time Can Comeʺ
ʺMind Killerʺ
ʺDeath Dealerʺ
ʺPrayers Turned To Whispersʺ
ʺIn A Different Lightʺ
ʺHow Long Do I Have Nowʺ
ʺFated To Be Destroyedʺ
ʺNo Hero Is Homelessʺ
ʺSympathyʺ

https://www.lordsofblack.com/
https://www.facebook.com/lordsofblack/

Pays: ES/SP
Frontiers Music
Sortie: 2021/10/15

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