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LUCIFER’S FRIEND – Black Moon

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Nouveau retour pour ce groupe légendaire issu au départ de la fin des sixties, qui s’est reformé à plusieurs reprises d’abord dans les années 80 en tournant avec Uriah Heep puis en 2015, pour proposer coup sur coup un album studio » Too Late To Hate» ainsi qu’un album en «Live» (tous deux chroniqué sur notre site). Retour donc aux affaires pour la formation au sein duquel on retrouve Peter Hesslein, Dieter Horns, John Lawton plus le batteur Stephan Eggert et enfin Stefan Pintev (violon électrique), un groupe qui perpétue en quelque sorte le hard rock des seventies ou selon le hard rock classique. Celui joué par bien sûr Uriap Heep mais aussi Deep Purple ou encore si on va vers un côté plus progressif la musique des débuts d’un certain Saga.

La page titulaire en est d’ailleurs un vibrant exemple avec dès le départ un tempo typé hard rock vintage avec un chant décidé et une guitare accrocheuse sans oublier en embuscade, le son de l’orgue et étrangement celui des cuivres apportant un petit côté jazzy. J’ai parlé d’un chant affirmé qui me rappelle Deep Purple mais aussi un certain Ronnie Jame Dio, j’ai parlé aussi des cuivres avec ici une trompette des plus efficaces qui tranche sans encombre avec le hard rock joué offrant à la fois une coloration heavy et jazzy sans oublier de très beaux soli de guitare et une section rythmique percutante :

Le tempo «hard rock» reste omniprésent louvoyant entre sonorités toutes droites venues des années 70 mais aussi, des passages plus modernes et plus actuelles où, le groupe a su d’une certaine manière actualiser son rock le rendant attrayant pour un large public tout en conservant les archétypes et les codes en vigueur :

”Rolling The Stone” reste dans le thème du départ, proposant un rock proche des grandes figures citées plus haut (Uriah Heep, Deep Purple…) avec en sus, le travail des cuivres (trompette) mais aussi une présence importante des chœurs, qui épaulent efficacement le chant décidé de John Lawton. Parfois enjouée parfois plus posée, la musique reste conforme aux règles établies fin des années 60 et lors des seventies, offrant au public un rock carré qui ne triche pas avec sa clientèle, un rock appuyé qui se passe bien de fioritures en perpétuant un style indémodable.

Côté rock’n’roll voir hard-rock’n’roll, je vous propose l’écoute de ”Palace Of Fools” débutant sur un tempo accrocheur puis, un passage plus mélodique met encore plus en avant les capacités vocales John Lawton mais aussi le travail technique pointu des autres protagonistes aux instruments (guitares, claviers, batterie et basse), un morceau qui part ensuite dans les tours pour proposer un hard-rock progressif bougrement attrayant lorgnant peut-être vers le hard-rock FM :

En fait on pourrait passer en revue chaque composition mais sachez que l’album respire une grande homogénéité et surtout un travail abouti et efficace, proposant un recueil de hard-rock classique en parfaite cohésion avec les fondements des décennies précédentes. En tout cas félicitations à John Lawton pour cette magnifique voix, qui fait ici merveille puisqu’elle s’accommode à la perfection au hard-rock joué par ses acolytes. Un recueil ouvert à un large public grâce à de nombreux passages mélodiques, un travail fin aux claviers avec même une ballade romantique mais aussi rock voir boogie ”Little Man” que je vous propose d’écouter avant de vous quitter :

Line-up :
John Lawton (chant et chœurs)
Peter Hesslein (guitares et claviers)
Dieter Horns (basse)
Stephan Eggert (batterie et percussions)
+ guests
Chuck Findley (trompette)
Stefan Pintev (violon électrique)
Jogi Wichmann (synthés)
Pablo Escajola (congas)

L’album :
”Black Moon”
”Passengers”
”Rolling The Stone”
”Behind The Smile”
”Palace Of Fools”
”Call The Captain”
”Little Man”
”Freedom”
”Taking It To The Edge”
”Glory Eyes”

Pays: DE/GB
Autoproduction LF004CD
Sortie: 2019/05/24

https://www.facebook.com/LucifersFriendOfficial/

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