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SHINING BLACK / BOALS & THORSEN – Postcards from the End of the World

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Le projet Shining Black remonte à 2014, au moment où le fameux groupe power metal italien Labyrinth se retrouve privé de son chanteur historique Roberto Tiranti. Le guitariste de Labyrinth, Olaf Thorsen, a alors l’idée d’inviter le chanteur américain Mark Boals (Yngwie Malmsteen, Ring Of Fire, Royal Hunt) à tenter le coup derrière le micro. Mais Mark Boals a un agenda de ministre et il n’y a aucune possibilité de placer quelques sessions de travail pour un nouvel album de Labyrinth, qui se fera finalement avec le retour de Tiranti. Mais les contacts ne sont pas perdus entre Thorsen et Boals, qui finissent par trouver du temps pour préparer des chansons. Il faut dire que nous sommes alors en 2020 et que la crise du Covid libère miraculeusement des espaces dans les emplois du temps de tout le monde.

C’est sous les bons auspices du label italien Frontiers Music que les deux musiciens concluent une alliance, donnant ainsi naissance à Shining Black. On complète la formation avec une solide section rythmique, composée d’Oleg Smirnoff (claviers et piano), Nik Mazzucconi (basse) et Matt Peruzzi (batterie) et un premier album ʺShining blackʺ est sur pied en juillet 2020. D’emblée, le groupe s’impose avec un heavy metal mélodique solide, aux fortes couleurs power. Des titres comme la plage titulaire, ʺBoogey manʺ, ʺA sad songʺ, ʺJust Another dayʺ, ʺWhere are your godsʺ ou ʺThe house of the fallen soulsʺ sont les points forts de cet album superbement produit par Simone Mularoni.

Deux ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence pour la suite des événements, concrétisée par ce ʺPostcards from the end of the worldʺ. On poursuit en quelque sorte l’aventure là où elle s’était arrêtée à la fin du premier album, avec une nouvelle collection de chansons métalliques où le power metal s’est néanmoins effacé un peu plus au profit d’une vision plus mélodique des choses. Olaf Thorsen exécute ici un jeu de guitare conquérant, aux métriques intenses et aux mélodies charnues. Le chant de Marks Boals est puissant mais assez juvénile, perché assez haut pour dominer les tornades instrumentales de titres efficaces comme ʺPostcards from the end of the worldʺ, ʺSummer solstice under Delphi’s skyʺ, ʺMirror of timeʺ ou ʺFear and loathingʺ. On remarque la grande cohérence de cet album mais la cohérence est parfois une arme à double tranchant, en ce sens qu’elle peut aussi révéler un certain monolithisme des compositions, ce qui est un peu le cas ici. Shining Black a opté pour des structures standards et il y a allégrement recours, sans trop se poser la question de proposer un peu plus de variété à l’auditeur.

Certes, on ne boudera pas son plaisir en écoutant ces titres léchés et plein d’allant, mais la recette pourrait rapidement lasser si les orientations restent coincées dans une perspective univoque. Mais avant de faire les grognons, on se concentrera quand même sur le jeu de guitare d’Olaf Thorsen, qui a complètement oublié d’être manchot sur cette affaire.

Le groupe :

Mark Boals (chant)
Olaf Thorsen (guitare)
Oleg Smirnoff (claviers et piano)
Nik Mazzucconi (basse)
Matt Peruzzi (batterie)

L’album :

ʺPostcards from the End of the Worldʺ
ʺHigher Than the Worldʺ
ʺWe Are Death Angelsʺ
ʺSummer Solstice under Delphi’s Skyʺ
ʺLike Leaves in Novemberʺ
ʺA Hundred Thousand Shades of Blackʺ
ʺFaded Pictures of Meʺ
ʺMirror of Timeʺ
ʺFear and Loathingʺ
ʺTime Heals, They Sayʺ

https://www.facebook.com/ShiningBlackband

Pays: IT
Frontiers Music s.r.l.
Sortie: 2022/03/18

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