La  »Release Party » de Light Damage à Arlon

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En fait c’est bien plus qu’une simple Release Party qui consiste à fêter en compagnie des fans les plus constants l’aboutissement du long chemin qui mène à la réalisation d’un album, c’est aujourd’hui surtout l’occasion de voir et surtout de découvrir une véritable métamorphose d’un groupe qui a su évoluer et grandir. Manifestement le temps et donc la maturité ont fait comme un tremplin sur nos amis de Light Damage car ces derniers, ont proposé ce samedi soir à l’Entrepôt d’Arlon un vrai grand concert progressif, un moment scénique qui n’a rien à envier aux écoles anglo-saxonnes ou allemandes ! En un mot, il était donc bien dommage de ne pas être là ce 15 septembre, c’est pourquoi votre serviteur y était bien sûr. Mais avant tout et comme à chaque fois que je fais un premier déplacement vers un point de chute musical que je ne connais pas encore, je vais donc vous parler quelques instants de ce fameux Entrepôt d’Arlon, une très belle salle bien conçue dans un même esprit que celles que j’ai pu visiter en Hollande ou en Allemagne. Un bel espace pour le Merchandising, un bar accueillant, une salle d’un volume respectable pouvant même accueillir un public pour les grandes pointures et enfin, une vaste scène où il y a largement de la place pour recevoir un matériel musical conséquent. En un mot, un lieu super bien conçu à côté de la gare et facile d’accès, que j’ai eu plaisir à découvrir…d’ailleurs j’y reviendrai à l’occasion et je ne manquerai pas de faire sa promotion via notre agenda des concerts !

Sur ce, il est temps d’entrer dans le vif du sujet et donc après avoir salué Oliver Wenzler, Fred Light Damage ou encore Gil Prog, je me positionne d’emblée dans les premières places aux côtés d’autres habitués du prog (les progueux), que je revois à l’occasion aussi bien chez nous qu’en Allemagne. C’est à 21h tapantes que le concert démarre avec d’emblée deux compositions du nouvel album ”Numbers” (sortie officielle ce même vendredi 15 septembre, sur le prestigieux label PPR d’Oliver Wenzler….excusez du peu ! ), une mise en bouche qui respire une préparation pointue et donc une mise en place très honorable offerte par des musiciens respirant l’envie de bien faire. Trois jours de préparatifs si je ne me trompe pour avoir d’une part un rendu sonore au niveau de l’attente des fans présents en nombre (la salle est bien remplie, et c’est tant mieux pour les artistes) avec un rendu visuel en phase (écran géant en fond de scène derrière les musiciens) et enfin, une balance-son de belle facture. Après un petit dialogue entre Fred et Steph histoire de détendre l’atmosphère (on est à la maison en quelque sorte), le groupe enchaîne avec des compositions du premier opus avant de revenir à ce fameux nouvel album dont je vous reparlerai bientôt sous forme de chronique.

J’ai parlé en préambule d’évolution et de maturité et il est bel et bien question de cela ici, avec une formation dont les débuts se situant en 2005 avec à la clé un vrai premier album 10 ans plus tard, montrait encore à l’époque une grande marche d’évolution. Aujourd’hui nous sommes dans un autre monde avec une musique plus fouillée et plus complexe, qui montre à la fois des moments posés permettant aux instruments et musiciens de s’exprimer au mieux et, des passages plus enjoués…plus rock voir plus métal où c’est l’énergie qui parle. Sur scène, les cinq protagonistes s’accompagnent pour certains morceaux d’une chanteuse et d’une flûtiste, offrant au public un travail vraiment progressif qui rappelle celui de nombreuses grandes formations, une musique enjouée encore renforcée par le placement judicieux de nombreux refrains entraînants repris à chaque fois par tous les fans de la première heure.

Outre l’introduction de l’une ou l’autre reprises, la formation gâte son public en passant en revue les deux albums avec près de 14 compositions jouées pour deux heures de concert (on n’a pas vu le temps passer tellement c’était agréable à écouter), un exercice scénique largement digne d’une Release Party qui montre un groupe en pleine évolution offrant un exercice scénique de belle facture. Tous les musiciens ont été à la hauteur de l’attente de leur public, l’intervention de la flûte et du chant féminin ont apporté un réel plus (il y encore d’autres surprises sur l’album comme du violon…), les dialogues…les changements de tempos ou encore le choix de jouer de plus longues compositions (« From Minor to Sailor ») sont autant d’éléments ayant apportés une atmosphère propre à celle d’un concept-album. Au final il est clair que l’objectif pour Light Damage est entièrement atteint d’ailleurs, votre serviteur comme souvent n’aura eu aucun regret à faire 3 heures allez-retour pour voir un tel concert !

Le line-up :
Stéphane Lecoq (guitares)
Frédéric Hardy (basse)
Nicolas Dewez (chant, guitare et clavier à impulsions)
Sébastien Pérignon (claviers et piano)
Christophe Szczyrk (batterie et percussions)
Caroline Delaey (chant)
Astrid Gallez (flûte)

La set-list : (« Phantom Twin, Number 261, Heaven, Empty, Bloomed, From Minor to Sailor, Untiled, Shadow of the Hierophant, Eden, Cyprianus, Little Dark One »…courte pause mais le public en redemande alors « Comfortably Numb » puis en rappel « F.H.B. et enfin Touched »).

Pour le groupe :

Light Damage Le Facebook

Light Damage « Number 261 »

Pour la salle :

L’Entrepôt d’Arlon Le Facebook

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