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FLASH – Flash

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Flash est un groupe de rock progressif anglais fondé en 1971 par Peter Banks, le premier guitariste de Yes, celui qui joue sur “Yes” et “Time And A Word” et qui fut remplacé par Steve Howe. Ce groupe s’est séparé en 1973, après avoir pondu trois albums. Celui dont il est question ici est le premier de la formation. Il est sorti en 1972. Peter Banks y est accompagné de Colin Carter (chant), Ray Bennett (basse), Mike Hough (batterie), et… Tony Kaye aux claviers, autre ancien de Yes qui enregistra avec le groupe sur les albums précités ainsi que sur “The Yes Album”.

Le disque commence sur une plage rappelant la scène rock de la fin des années 60, un peu comme si The Who nous jouait un titre à consonance progressive. En fait, on se croirait sur “Tommy”. Faut dire que le chant de Colin Carter est plus proche de Roger Daltrey que de John Anderson. En tout cas, ce titre est enjoué, frais, très agréable et bien rock’n’roll. Poursuivons notre route avec un “Morning Haze” plus folk, guitare acoustique aidant, titre sur lequel la virtuosité de Peter est particulièrement mise en évidence. Voilà donc une bien belle introduction avec deux morceaux complètements différents, mais aussi plaisants l’un que l’autre.

Les deux plages suivantes sont beaucoup plus proches de Yes (leurs titres le laissant présager). Les claviers de Tony n’y sont pas étrangers. “Children Of The Universe” d’abord, tout en contretemps, en plusieurs parties, architecture progressive classique. Tony et Peter sont très en verve. Seul petit hic, malgré une excellente ligne de basse, la section rythmique est moins subtile, plus classique que celle de Yes. Un très bel intermède canterburien, proche de Camel époque Peter Bardens montre tout de même que Mike excelle à la batterie dans le domaine du jazz-rock. Bonne initiative que ce passage qui permet aux musiciens d’éviter l’écueil de la parodie du groupe que deux d’entre-eux viennent de quitter. Sur “Dreams Of Heaven”, après une excellente intro acoustique suivie à nouveau d’un passage “à la Yes”, c’est un tronçon de pur jazz que le quintette nous offre, avec une excellente partie de basse et une batterie bien dans le ton, même remarque donc que pour le titre précédent.

Une très belle ballade acoustique, “The Time It Takes” clôture cette galette. Un album qui n’est certes pas un incontournable du répertoire ô combien fourni du rock progressif des années 70, mais un bon disque tout de même, agréable à l’écoute, sans lourdeur, et surtout terriblement bien joué. Une pièce qui devrait ravir les amateurs de l’âge d’or de la musique progressive et en particulier de Yes.

Pays: GB
Esoteric Recordings ECLEC2166
Sortie: 2009/11/23 (réédition, original 1972)

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