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NINE STONES CLOSE – Traces

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Ce groupe anglais, formé par Adrian Jones, est composé de 4 musiciens. À la guitare, à la composition, à la production et au mixage, on retrouve ce même Adrian. Celui-ci a démarré la guitare à l’âge de 16 ans, et ce grâce à Pink Floyd. Aux claviers, on trouve Brendan Eyre qui lui, joue depuis l’âge de 14 ans. Le chant est assuré par Mark Atkinson, celui-ci n’est pas un illustre inconnu puisqu’il a participé à la réalisation de nombreux albums depuis 1983. On relèvera entre autres qu’il a travaillé avec Mostly Autumn. D’autre part, Mark a travaillé avec Brendan au sein du projet Riversea. Enfin, c’est Neil Quarrell qui assure le jeu de basse. Ces différents protagonistes se sont rencontrés aussi bien en Angleterre qu’en Hollande avant de lancer Nine Stones Close. Ceci s’expliquant par le fait qu’Adrian a quitté son pays natal pour aller vivre aux Pays-Bas.

Le CD, magnifiquement illustré par Ed Unitsky (Flower Kings, The Tangent, Unitopia) est composé de 5 plages dont deux épiques respectivement de 10’30 et 15′. “Traces” commence par “Reality Check”, un instrumental introduit par une guitare à la coloration assez proche de celle d’un Andy Summers. Viennent ensuite les cymbales et les claviers. La guitare, plus aérienne, s’engagera vers un passage plus nerveux accompagnée d’une orchestration plus lourde. On reviendra par la suite au thème du début.

“Threads”, premier épique de l’album, débute avec à nouveau une guitare aérienne qui n’est pas sans rappeler le jeu de David Gilmour. La voix posée de Mark se découvre alors avec une succession de passages calmes et de passages plus enjoués où les claviers apportent de la couleur. À près de 4 minutes, une guitare acoustique introduit un premier solo de guitare électrique. Celui-ci sera magnifique et il sera appuyé par une batterie et une basse dont le mixage ne souffre d’aucune faiblesse. On reprendra son souffle avec à nouveau une accalmie dans la composition. Un second solo de guitare surviendra au bout de 8 minutes, ce qui permettra de sublimer le morceau. À ce stade, on ne peut éviter un rapprochement avec ce que réalise Anathema.

“Falling To Pieces”, qui est composé par Adrian et Mark, est structuré au départ d’une guitare acoustique et de la voix posée de ce dernier. Deux solos de guitare électrique vont à nouveau introduire deux breaks dans l’architecture posée de la composition.

“Traces” est la plage titulaire. Le début fait penser à Riverside ou à Lunatic soul. C’est à nouveau la guitare et la voix qui introduisent la composition, les claviers venant compléter l’orchestration. Le morceau s’enflamme ensuite grâce à un jeu des guitares plus agressif, une rythmique bien appuyée où l’on perçoit bien toutes les sonorités de la batterie. Le chant sera de plus en plus aérien. On remarque à nouveau, comme dans les autres compositions, l’alternance de deux structures musicales.

“Thicker Than Water” est le second épique du CD avec près de 15 minutes. Le démarrage reste fidèle aux précédentes compositions, voix additionnée de guitare puis de claviers. S’ensuivront deux passages assez aériens, l’un à la guitare, l’autre aux claviers. Après de 8 minutes, le morceau s’élève enfin avec une rythmique musclée. On assistera alors à un beau solo de guitare appuyé par la batterie. La voix, quant à elle, se fera plus agressive. Les sonorités de la batterie seront une fois de plus magnifiquement mixées. Un épique qui n’est pas sans rappeler Anathema, Porcupine Tree ou Riverside.

Puisqu’il faut conclure, Nine Stones Close nous offre ici pour une première réalisation, des compositions techniques et bien structurées. Le mixage de chaque instrument est parfait et celui qui a la chance d’avoir une chaîne stéréo de qualité, voire même un local d’écoute approprié, pourra encore mieux profiter de cet excellent travail. J’en ai fait moi-même l’expérience ! De plus, les musiciens ne sont pas des novices et cela se ressent. Des compositions qui raviront, je pense, les amateurs d’Anathema. Seul petit regret, il n’y a que 5 compositions ! Enfin, les structures étant assez similaires, un petit grain de folie n’aurait pas été déplaisant. Une prochaine fois sans doute…

Pays: GB
ProgRock Records / Bertus
Sortie: 2011/03/14

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