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GROUNDBREAKER – Groundbreaker

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Depuis trois ans, le guitariste chanteur anglais Steve Overland semble faire feu de tout bois. Son titre de renommée le plus affirmé est d’être le leader du groupe FM, formation AOR/hard FM des années 80 ayant une petite douzaine d’albums à son actif. Mais Steve Overland anime aussi d’autres combos, dont Ozone (un album en 2015), son groupe homonyme Overland (un album en 2016), Shadowman (un album en 2017). Et pour 2018, Steve Overland envoie dans l’atmosphère un nouvel album de son groupe FM et ce premier album d’un combo tout nouveau qui s’appelle Groundbreaker. Mais où s’arrêtera-t-il?

Derrière Groundbreaker se cachent aussi quelques vieux routiers du hard rock mélodique. A la guitare, Robert Säll, un Suédois de 42 ans qui a été vu dans Work Of Art et dans W.E.T. avec Jeff Scott Soto et qui vient aussi de sortir un album sur le label Frontiers, responsable également de la sortie de Groundbreaker et du dernier album de FM. Tout se rejoint. La basse est tenue par Nalle Påhlsson, un autre Suédois connu pour officier dans Therion après un passage chez Treat, un autre groupe suédois qui, devinez quoi, sort aussi son nouvel album ?Tunguska? chez Frontiers. Décidément… Et à la batterie, un certain Herman Furin, dont on ne sait rien.

Et donc, que trouve-t-on dans Groundbreaker? Eh bien tout ce que Steve Overland a toujours su faire depuis plus de trente ans, c’est-à-dire un hard rock FM hyper-mélodieux apte à faire battre les cœurs des jeunes filles (enfin, celles qui ne sont pas devenues féministes et qui pensent toujours qu’une jupe rose n’est pas forcément une invitation au viol collectif) et à donner aux garçons l’envie de sauter sur une planche de surf et de se faire quelques vagues sur les plages de Californie. Ce premier album de Groundbreaker réunit tous les ingrédients bien connus du genre, avec une voix très proche de celle de Lou Gramm de Foreigner, une touche de Journey et une finesse tout en douceur qui ferait même passer Dokken pour un groupe de thrash metal.

L’efficacité des compositions fait de cet album un beau moment où il n’y a plus qu’à se laisser emporter par les claviers chatoyants, les guitares somptueuses et la voix enjôleuse de Steve Overland. “Over my shoulder”, “Will it make you love me”, “Eighteen ‘til I die”, “Only time will tell” (pas une reprise d’Asia mais un titre homonyme), les plus balladeuses “Something worth fighting for”, “First time” ou “Tonight” sont là pour entretenir une ambiance de légèreté des sentiments et de simplicité de la pensée. Groundbreaker taille aussi de véritables hymnes hard FM avec les magnifiquement juvéniles “The sound of a broken heart”, “The days of our life” ou “The way it goes”. Ici, c’est surf ou football américain mais pour ce qui est du rock gothique pour cimetière ou asile psychiatrique, il faudra aller voir ailleurs.

Frais, simple, romantiquement idiot, bref formidable pour se remonter le moral ou se souvenir de son adolescence invincible, ce “Groundbreaker” est un antidote à la mauvaise humeur, une ode à tous les poncifs du hard FM. Bref, c’est très sympa et ça ne cherche pas le génie. Parfois aussi, ça fait du bien.

Pays: GB
Frontiers Music
Sortie: 2018/09/14

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