UNCLE ROY AND THE BAND FROM ANOTHER PLANET – Save the universe

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On ne sait qui il est, on ne sait d’où il vient. C’est un nouvel extra-terrestre musical qui traverse l’atmosphère tel un météore venu du fin fond de l’espace, avec comme message un trip musical gentiment foufou, sorti d’un space-rock ahuri au mental dévoré par les rayons cosmiques. Voici Uncle Roy and The Band From Another Planet, une des formations animées par le mystérieux Uncle Roy, qui agit également derrière l’Uncle Roy’s Spaceship, tout aussi allumé.

Les informations sont rares sur ce garçon et seul son site officiel révèle quelques données, souvent noyées dans des discours bien farfelus sur l’univers, la libération de l’esprit par la musique, un salmigondis new age dont la philosophie est de plus en plus décalée dans notre monde contemporain qui voit disparaitre les baleines et monter les eaux tout en pensant encore que l’ultra-libéralisme est la solution idéale pour rendre tout le monde heureux.

D’après ce que l’on sait, Uncle Roy est le nom d’emprunt d’un certain Roy Leonard Herman, dont on suppose qu’il est américain quand on voit que ses CD sont estampillés ASCAP (American Society of Composers, Authors and Publishers), l’équivalent de la SABAM en Belgique. On peut aussi deviner son américanité au fait qu’il soit totalement parti dans un trip d’où on ne revient jamais, un phénomène qui frappe moins les musiciens du Vieux Continent mais qui est plus courant dans le Nouveau Monde.

Il est également fort probable que le groupe d’une autre planète mentionné aux côtés d’Uncle Roy soit aussi tout simplement Uncle Roy lui-même, étant donné qu’aucun autre musicien n’est crédité sur ce ʺSave the universeʺ. L’album se compose de cinq morceaux et est en fait plutôt un EP puisqu’il ne dépasse pas 25 minutes au compteur. Il y est question de space-rock à la production sophistiquée, avec guitares planantes et criantes, rythmiques plutôt électroniques, nappes de synthés très Eighties et chant perdu dans le mix qui évoque des textes insolites sur les liens mentaux avec l’espace (ʺCosmic happinessʺ), l’île du riff, un endroit que tout le monde connaît, bien entendu (ʺThe isle of riff on the world of toneʺ), le monde des miracles (ʺA world of miraclesʺ), le temps et l’univers éternel (ʺFather timeʺ) ou la paix et la sérénité dans le monde (ʺIt doesn’t really matterʺ).

On est ici dans de la joyeuse rigolade interplanétaire gentiment dingue, qui ferait passer Hawkwind pour de la musique militaire biélorusse. Le capitaine Uncle Roy plane en orbite autour de la Terre, ayant certainement rencontré quelque part le Major Tom et le Commandant Koenig, et espérant mettre la main sur l’équipage du Nostromo pour monter une équipe de hockey sur gazon. On ne rend pas l’antenne tout de suite car il y a d’autres aventures d’Uncle Roy qui nous attendent.

Le groupe :

Uncle Roy (tout)

L’album :

ʺCosmic Happinessʺ (5:21)
ʺThe Isle of Riff on the World of Toneʺ (4:10)
ʺA World of Miraclesʺ (4:13)
ʺFather Timeʺ (5:42)
ʺIt Doesn’t Really Matterʺ (4:38)

https://www.uncleroysalienmusic.com/

https://www.facebook.com/uncleroysalienmusic

Pays: US
Autoproduction
Sortie: 2019/09/01

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