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WAYWARD SONS – The truth ain’t what it used to be

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Après avoir marqué les esprits avec un premier album ʺGhosts of yet to comeʺ en 2017, les hard rockers anglais de Wayward Sons reviennent à l’assaut avec ce deuxième ʺThe truth ain’t what it used to beʺ, qui sort également sur le label italien Frontiers. Lorsque ce sont les Italiens qui viennent au secours d’excellents artistes anglais qui ne trouvent pas de maisons de disques dans leur propre pays, on est en droit de se poser des questions sur la défense du hard rock par le business britannique. Mais l’Europe, c’est fait pour ça, c’est pour profiter ailleurs de ce dont on est privé chez soi et on remercie Frontiers de précisément méconnaître les frontières en faisant la promotion de très bons groupes comme les Wayward Sons.

Ce groupe est constitué d’une clique de vieux briscards qui s’y connaissent en électricité. Le leader Toby Jepson a commencé sa carrière avec les Little Angels dans les années 80, puis a été vu dans Fastway (avec l’ex-Motörhead Fast Eddie Clarke) et également dans les Dio Disciples, groupe de reprises dédié à la mémoire du regretté Ronnie James Dio. On lui doit aussi un album solo paru en 2003. Ses compagnons ici sont Nic Wastell (basse, de chez Chrome Molly), Phil Martini (batterie, de Spear Of Destiny, ex-Quireboys, ex-Joe Elliot’s Down and Outz, avec le chanteur de Def Leppard), Sam Wood (guitare, de chez Treason Kings) et Dave Kemp (claviers, ex-Little Angels).

L’expérience parle donc chez ces Messieurs qui nous concoctent ici un excellent disque hard rock à l’ancienne, foncièrement classique mais néanmoins animé d’une fibre moderne. On sent ici pointer l’âme de The Darkness (ʺAny other wayʺ), de Thin Lizzy (ʺJoke’s on youʺ, ʺLong line of pretendersʺ), Queen (ʺLittle white liesʺ, ʺFade awayʺ) et quelques modernités stoner qui rappellent Queens Of The Stone Age ou Fatso Jetson (ʺFeel good hitʺ, ʺHave it your own wayʺ). C’est bien simple, la chanson titre ʺThe truth ain’t what it used to beʺ aurait pu se glisser sans se faire remarquer dans le répertoire des Foo Fighters.

Ces garçons n’ont pas peur de nous coller entre les oreilles treize chansons pleines d’énergie et ils savent finir leur album en occupant le terrain jusqu’à la dernière minute avec des paquets de munitions explosives qui tiennent l’auditeur en (van) haleine jusqu’au bout. Comme preuve, ʺPunchlineʺ, le plus ralenti ʺUs against the worldʺ ou le morceau caché ʺTotally screwedʺ continuent de ferrailler dur, empêchant l’auditeur d’éteindre sa chaîne hi-fi au bout de cinq morceaux et d’aller se coucher. Après, on s’étonne qu’on a des poches sous les yeux à cause du manque de sommeil, c’est la faute aux Wayward Sons!

Le groupe :

Toby Jepson (chant et guitare)
Nic Wastell (basse)
Phil Martini (batterie)
Sam Wood (guitare)
Dave Kemp (claviers)

L’album :

ʺAny Other Wayʺ
ʺAs Black As Sinʺ
ʺJoke’s On Youʺ
ʺLittle White Liesʺ
ʺFeel Good Hitʺ
ʺFade Awayʺ
ʺHave It Your Own Wayʺ
ʺLong Line Of Pretendersʺ
ʺ (If Only) God Was Realʺ
ʺThe Truth Ain’t What It Used To Beʺ
ʺPunchlineʺ
ʺUs Against The Worldʺ

https://www.facebook.com/waywardsonsbanduk/

Pays: GB
Frontiers Music
Sortie: 2019/10/11

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