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PAGANIZER – The tower of the morbid

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En chroniquant l’album ʺEntrance to the otherwhereʺ de Rogga Johansson en août dernier, nous avions appâté le lecteur avec l’annonce du nouvel album de Paganizer, un des multiples projets de l’hyperactif Johansson, qui devait paraître à la Toussaint.

Chose promise, chose due avec l’arrivée de ce ʺThe tower of the morbidʺ qui constitue le onzième album de Paganizer, groupe formé par Rogga Johansson en 1998 et qui constitue le projet préféré de ce Suédois alcoolique du travail. On voit que l’histoire est déjà assez longue et Paganizer a en effet possédé les fans de death metal avec les albums ʺDeadbangerʺ (1999), ʺPromoting total deathʺ (2001), ʺDead unburiedʺ (2002), ʺMurder death killʺ (2003), ʺNo divine raptureʺ (2004), ʺCarnage junkieʺ (2008), ʺScandinavian warmachineʺ (2009), ʺInto the catacombsʺ (2011), ʺWorld lobotomyʺ (2013), ʺLand of weeping soulʺ (2017) et ce nouveau ʺThe tower of the morbidʺ. Côté personnel, on imagine bien que Jogga Johansson a vu passer beaucoup de monde dans son groupe. Côté batteurs, ça va encore, Matthias Flebig n’a raté que les albums ʺDeadbangerʺ et ʺInto the catacombsʺ. Pour le reste, il a toujours été dans le coup. C’est du côté de la basse et de la seconde guitare que ça a pas mal bougé. Il faut quatre bassistes et deux guitaristes avant de voir le line-up se stabiliser en 2014-2015 autour de Martin Klasén (basse) et Kjetil Lynghaug (guitare), qui joue également sur le projet Johansson & Speckmann (le Speckmann en question n’étant autre que Paul Speckmann, leader du mythique groupe death américain Master).

Les ramifications impliquant Rogga Johansson et ses musiciens sont immenses et une chronique d’album ne saurait suffire à retracer le contenu encyclopédique de la carrière de Rogga Johansson. On se contentera de se prendre en pleine poire ce nouveau ʺThe tower of the morbidʺ, deuxième album à sortir sur le label Transcending Obscurity après le précédent ʺLand of weeping soulʺ. Le label indien confirme son goût pour le métal particulièrement brutal en ayant intégré Rogga Johansson dans son écurie. Comme sur l’album solo ʺEntrance to the otherwhereʺ, on est confronté ici à un death metal rugueux à souhait, aux guitares phénoménalement puissantes et emmenées par une section rythmique qui cavale aussi vite qu’une horde de cosaques revenus des enfers. Le groupe bénéficie d’une belle cohérence (terme poli signifiant qu’il fait à peu près toujours la même chanson) mais pour ceux qui aiment le death bien bourrin, ça ne posera aucun cas de conscience. Et côté philosophique, des titres comme ʺFlesh tornadoʺ, ʺCannibal remainsʺ, ʺThey came to dieʺ, ʺRot spreadsʺ, ʺPurge the worldʺ ou ʺDemented machinesʺ parlent d’eux-mêmes. Avec Paganizer, c’est la moulinette nucléaire et le découpage en gros qui prédominent.

Le groupe :

Rogga Johansson (chant et guitare)
Matthias Flebig (batterie)
Martin Klasén (basse)
Kjetil Lynghaug (guitare)

L’album :

ʺFlesh Tornadoʺ (03:49)
ʺApocalypse Writingsʺ (03:40)
ʺCannibal Remainsʺ (03:07)
ʺDrowning in Sandʺ (03:26)
ʺRedemptionlessʺ (04:17)
ʺThey Came to Dieʺ (03:35)
ʺRot Spreadsʺ (02:34)
ʺBeneath the Gauzeʺ (03:33)
ʺThe Tower of the Morbidʺ (04:19)
ʺPurge the Worldʺ (03:30)
ʺDemented Machinesʺ (02:29)

https://paganizer.bandcamp.com/album/the-tower-of-the-morbid-death-metal

https://www.facebook.com/paganizersweden/

Pays: SE
Transcending Obscurity
Sortie: 2019/11/01

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