L’EP de Waiting For est sorti du four !
Les fans l’attendaient avec beaucoup d’impatience, cette nouvelle étape dans la progression des Liégeois. Après leur très belle prestation à la Péniche La Légia de Liège, le groupe est manifestement gonflé à bloc pour nous faire découvrir ces fameuses cinq nouvelles compositions, qui marquent un important tournant dans la jeune carrière du quatuor. D’ailleurs lors de cette dernière prestation scénique, les avis ont été unanimes aussi bien chez les fans que chez les membres des deux autres formations présentes. Alors que nous réserve finalement tout ça ? Un EP gonflé à l’hélium, qui démarre par “Dont” Choose Me” disponible à l’écoute sur le Facebook, via une intro mystérieuse et atmosphérique ! Démarrage sur des sonorités futuristes, puis la basse entre en scène. Cette chouette basse bien perceptible (moi j’en raffole), qui lance un chant d’outre-tombe. S’ensuit l’arrivée de la guitare et de la batterie, soutenant un tempo lent et oppressant. Notons la modulation du chant, et de beaux arpèges de basse en partie centrale.
“Sorrow” place toujours en avant la basse, ici appuyée par une guitare saturée (l’instrument a changé, et les gammes aussi), qui maintient ce rythme lancinant et lourd. On garde un chant plus rock, qui bien sûr s’égosille quand il le faut. “You Feel Alone” permet à la guitare de se faire plus mélodique, temporisant un chant agressif qui se métamorphose à nouveau en chant rock. La guitare va alors se profiler grâce à la distorsion et à un son gras.
“There’s No Miracle” nous ressert une basse lourde et perceptible, portant un chant qui se fait grave et déchirant, et une guitare qui reste grasse. On en termine avec “I’m Lost” dans une ambiance oppressante et atmosphérique où, la basse et la guitare se font grasses, engendrant à nouveau un tempo lent et lourd.
L’équipe a donc bien évolué vers un post-métal, qui transpire la douleur et la hargne. En changeant d’instrument et de registre Phil a imposé un son plus gras, Didj porte toujours à l’avant un son de basse monstrueux, Juan reste aux fûts le gardien du bon rythme, et Dan module beaucoup plus sa voix offrant un registre vocal plus vaste. Voilà donc du bel ouvrage.
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