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Le Home Made Music Festival, les sets (part 2) !

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Suite logique donc au premier compte-rendu avec cette fois la seconde partie de l’affiche, qui n’a pas non plus démérité que du contraire, en nous offrant de grands moments de fête et de rock’n’roll, puisque les chanteurs se sont fondus dans le public, ce dernier étant à plusieurs reprises invité sur la scène. Finalement musiciens et public n’ont fait plus qu’un, pour clôturer de bien belle manière cette première édition amplement réussie ! Seule la présence de quelques ondées pluvieuse a peut-être parfois refroidi les ardeurs, mais je n’en suis finalement pas si sûr ! Sur le coup de 20h (et oui le temps passe) ce sont nos amis d’Alterlight qui viennent inonder la scène de leur post-rock mélodique et aérien, qui garde toujours ce petit côté Coldplay. Voilà un travail léger où le timbre de voix caractéristique du chanteur s’associe parfaitement au côté aérien et atmosphérique de la musique. On surfe ici sur la vague de chansons “d’amour” avec des passages calmes où, viennent s’immiscer çà et là des sons et percussions électro. Côté line-up le nouveau guitariste qui a intégré ‘équipe il y a seulement deux semaines, a largement rempli son contrat avec des passages saturés bien en accord avec la composante post-rock du groupe. Au final voilà un beau voyage mélodique et aérien, offert par une formation qui progresse.

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S’ensuivent les grand hommes de Suffocating Minds qui ont déjà pas mal bourlingué dans le monde musical liégeois, une formation qui vient d’ailleurs de sortir son second album “Second Life” que je vais bientôt chroniquer…Une formation dont l’assise est elle-aussi bien rôdée, un travail scénique du chanteur bien à sa place, et un rendu sonore et visuel qui fait corps avec les mouvements new-age et new-wave des eighties. Piano, synthés électro et section rythmique porte un chanteur qui sait attiser la foule, à travers un set rappelant à la fois Depeche Mode et New Order. La fin du concert part en vrille, puisque ce même chanteur expressif encourage le public à monter sur scène, ce qui procure à notre festival un premier moment de folie ! Grosse ambiance donc, patience pour l’analyse de l’album…

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Autant continuer dans la folie et l’anarchie c’est le cas de le dire avec les joyeux drilles de The Von Dead, dont le chanteur a manifestement explosé une durite provoquant à souhait la foule et toutes nos institutions officielles à coup de rock-alternatif décalé et de beuglantes acides. The Von Dead c’est un chaudron bouillant construit sur un véritable kaléidoscope musical brassant du rock, du punk, du funk, du trash, du psychédélique, de l’électro mais aussi un brin d’humour bien senti ! Un groupe dont le chanteur a mouillé puis enlevé sa chemise, avant de se retrouver dans le public, ce dernier remontant finalement une seconde fois sur scène pour un second moment de folle déconnade. Voilà un jeune groupe qui d’emblée est catalogué dans les fouteurs de brin, et c’est tant mieux pour nous…rock’n’roll !

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The Von Dead “Black Star Miracle”

On passe alors à autre chose avec tout d’abord le duo de THDS que j’avais rencontré à l’époque au Hangar de Liège (la soirée de Release Party d’Alterlight, le Monde est petit), un duo très particulier qui à travers ses origines ethniques construit un électro-rock ambient parsemé de sonorités exotiques africaines ou sud-américaines. Comme à Liège les deux comparses vivent leur musique à fond, dandinant les corps au rythme des tempos dansants, entrainant le public à bouger avec eux. Comme je l’ai déjà dit c’est bien loin de ces sonorités assourdissantes auquel on est habitué, car l’approche est ici plus en phase avec le monde de l’ambient et une musique électronique restée mélodique.

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on en termine avec DESK qui maintient le créneau électro-ambient, avec un travail aérien et aussi atmosphérique (Progressive House et Tech House dans le jargon), qui reste lui-aussi dans une mouvance mélodique et agréable à suivre. Finalement deux concepts électro qui font front-commun, sur le désir et le choix de travailler les programmations de synthés et des percussions électroniques dansantes, bien loin de coups assourdissants. Une démarche artistique proche du grand compositeur/musicien américain Ryan Farish, un beau compliment pour ces deux formations !

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Voilà qui clôture mon ressenti sur cette belle première édition du HMMF qui je pense fera des petits, je l’espère pour toute l’équipe organisatrice et sa grande chef Sun. Encore un grand bravo pour la réussite de votre évènement, préparé par des gens “nature” pour un public et des musiciens qui ont finalement partagé le même esprit !

Pour le festival :

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