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JAMES, Peggy – Paint still wet

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Cet album est une occasion de découvrir Peggy James, une chanteuse américaine qui a l’habitude de se produire entre son Wisconsin natal et le Texas. ʺPaint still wetʺ est le cinquième album de cette musicienne à la voix claire et douce, après ʺHelp me outʺ, ʺCrossroad momentʺ, ʺJoan of Arcʺ et ʺNothing in betweenʺ (2018).

C’est sans doute parce que Peggy James a passé de nombreuses années dans le sud-ouest américain qu’elle a aussi cette patine assez désertique dans sa musique, représentée sous différentes formes dans ce nouvel album. C’est Jim Eannelli qui produit ce disque, comme les deux précédents, d’ailleurs. L’ancien bassiste des Shivvers et de Colour Radio, également natif de Milwaukee, donne à cet album une sonorité cristalline qui se marie parfaitement avec les chansons rassurantes de Peggy James. Eannelli ne se contente pas de la console. Il joue de la basse, exécute quelques percussions, il mixe et il fait même la photo de Peggy James figurant au dos de son album. D’autres fées se penchent également sur ce beau disque : le guitariste Daryl Stuermer (Genesis, Phil Collins Band), les harmonicistes Jim Liban et Lil’ Rev, la pianiste Connie Grauer et les batteurs John Calarco et Victor Span.

Peggy James rassemble dans son âme musicale de belles franges de l’americana, du folk et de la country. On y perçoit des vocalises à la Joan Baez, Carole King, Joni Mitchell, de savoureuses mélodies (ʺLet’s fly awayʺ, ʺHoldin’ handsʺ et son petit côté Beatles juvénile, le bluesy ʺCan’t do lonely anymoreʺ, ʺHead over heelsʺ, ʺFallen starʺ), des histoires qui parlent de choses vues, de caractères glanés sur les routes sans fin de l’Amérique. Un rock plus marqué s’invite sur ʺScarlet and goldʺ, vers la fin de l’album, avec toujours l’aptitude à y ajouter quelque chose d’angélique, dans le refrain, par exemple. Le dernier morceau ʺGettin’ seriousʺ est amusant puisqu’il a recours à du faux live en fond sonore, une technique qui n’avait sans doute plus été utilisée depuis 1983, il fallait oser. On pardonnera cette incartade néanmoins, le morceau en question restant quand même bien sympathique et pas pompeux pour deux sous.

Ce très sympathique album permettra sans doute à Peggy James de quitter son ornière du Midwest américain pour obtenir une reconnaissance plus large grâce à une distribution qui a décidé de surmonter les frontières locales pour tenter l’international.

Le groupe :

Peggy James (chant et guitare)
Jim Eannelli (basse, guitares, percussions, batterie)
Daryl Stuermer (guitare)
Jim Liban (harmonica)
Anna Vafai (violon)
John Calarco (batterie et percussions)
Victor Span (batterie)
Connie Grauer (piano)
Guy Fiorentini (basse)
Lil’ Rev (harmonica et ukulele)

L’album :

ʺLet’s Fly Awayʺ (4:20)
ʺWiserʺ (4:52)
ʺHoldin’ Handsʺ (3:50)
ʺSan Antoneʺ (4:52)
ʺCan’t Do Lonely Anymoreʺ (4:33)
ʺSailor Knotsʺ (4:23)
ʺLighter Than a Featherʺ (4:07)
ʺHead over Heelsʺ (4:42)
ʺNothin’s the Sameʺ (4:51)
ʺFallen Starʺ (4:45)
ʺScarlet and Goldʺ (4:00)
ʺGettin’ Seriousʺ (3:54)

https://www.facebook.com/PeggyJamesMusician/

Pays: US
Daystorm Music
Sortie: 2020/09/18

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