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TCP – Fantastic Dreamer

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Nous avions découvert TCP en 2009 avec leur premier album The way et ce fut une bien belle découverte. C’est donc avec grand intérêt que nous avons accueilli ce nouvel opus sur notre platine. Vous pourriez penser que TCP sont leurs initiales. Eh bien non, ce sont celles de Temporal Chaos Project.

La découverte de cet album se fait aussi par son livret très soigné donnant envie de le feuilleter durant l’écoute du disque. Il a été réalisé par Blake Tobias qui est le bassiste et claviériste du trio.

Ce qui frappe toujours, c’est la voix de Henry Tarnecky, une voix qui a du Peter Gabriel dans les cordes, mais aussi des vibrations à la Roger Chapman, voire Pavlov’s Dog. C’est une voix qui dégage une grande intensité et les fans de prog seventies s’en délecteront. N’oublions pas non plus le guitariste Jack Wright qui est aussi le batteur et qui compose la majorité des titres. En invité, il y a le claviériste Glenn Arpino. Il est sans doute plus qu’un simple invité puisqu’il a également composé le titre “Vision”, l’épique de l’album, et participe à trois autres morceaux.

L’album est intense d’un bout à l’autre. Dès “Schizoid & Guntrip”, nous sommes captivés par la voix et l’ambiance. Un passage nous rappelle des tons Focus dans un environnement bien heavy. “In the Movie of You” est sombre avec des arrangements floydiens. La trame est captivante, l’intensité vocale nous prend par les tripes. Le piano de “Devotee” se fait Supertramp. La chanson est entraînante. Elle s’incruste dans nos têtes. “Ambiance for the Active Mind” commence de façon aérienne. Sur ces tons sidéraux, se glisse une guitare Gilmourienne. L’intensité grimpe petit à petit pour finalement exploser en un arc-en-ciel mélodique enivrant.

Le morceau titulaire a une structure genesienne du début des seventies avec des changements de rythmes nombreux. À chaque fois, il redémarre de plus belle. “Releasing” développe une grande tension. Un certain mystère règne. Guitare et claviers sont flamboyants. “Fading in the Rain” est encore un de ces titres dont la mélodie s’incruste en vous. Idéal pour un départ sur la pointe des pieds, mais peut-être moins intense que le reste de l’opus.

Mais ce n’est pas terminé. L’acoustique “Upon Further Review” nous offre des claviers style renaissance qui s’étoffent dans la seconde partie. Enfin, “Vision”, le morceau écrit par Glenn Arpino, est une pièce épique relatant une vision lors d’un rêve. Des moments instrumentaux entrecoupent l’histoire, contribuant ainsi à l’installation d’un concept à lui seul.

Ce 2e opus de TCP est plus consistant et plus cohérent dans son ensemble. C’est l’album de la maturité, un album dont les chansons ne manqueront pas de vous entraîner. Il régalera les fans du progressif des seventies, de Genesis, Pink Floyd, mais aussi Marillion époque Fish, IQ, Carptree ou Jupiter Society. Si vous êtes de ceux-là, ne manquez cet opus sous aucun prétexte.

Pays: US
10T Records 10T10049
Sortie: 2011/06/07

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