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LIFESIGNS – Cardington

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Le voilà le second opus de cette formation composée de John Young (chant, claviers et compositions) et de Frosly Beedle (batterie), qui nous avait enchantée grâce à un premier album offrant un néo-progressif moderne et chatoyant, une galette composée de chansons mettant en avant de belles harmonies vocales et une orchestration progressive résolument pop. En fait c’est en 2017 et donc il y a déjà un an que ce second effort discographique sort de terre avec toujours aux commandes John et Frosly, ici accompagnés de Jon Poole (basse), de Steve Rispin pour la construction de nombreux sons et enfin quelques guests comme Niko Tsonev (Steven Wilson Band, Lifesigns) déjà présent au départ.

Trois épiques sont présents dans ce nouvel album avec d’ailleurs la première composition (11 minutes), qui s’ouvre par le piano et les claviers qui précèdent la section rythmique et la guitare, pour finalement retrouver le style Lifesigns avec peut-être des sons encore plus futuristes surtout au niveau des synthés. On garde donc le cap d’un néo-progressif typé pop où, chant et harmonies vocales font des merveilles, idem pour le travail aux claviers et les envolées de la guitare. Ensuite on retrouve aussi des sonorités et des bruitages mystérieux, qui ouvre sur une musique mélodique qui coule toute seule et s’écoute sans difficulté, avec ça et là de nombreux passages atmosphériques où les claviers couvrent l’espace sonore.

D’un côté une courte composition en mi-tempo avec les synthés en arrière-plan et qui s’ouvre plus loin porté par le chant de John et la section rythmique qui bat la mesure et d’un autre, un nouvel épique de 9 minutes pour une longue plage à la fois posée et rythmée par la cadence de la batterie et de la basse, cette dernière montrant tout du long un excellent travail et une grande présence. On garde ensuite des sonorités résolument modernes au sein d’un néo-prog-pop, offrant à l’auditeur une musique fraiche et attrayante. Attention des ambiances mystérieuses et le son d’un xylophone viennent nous rappeler l’orchestration du premier opus, mais on repart rapidement vers ce néo-prog parfois plus rythmé où des synthés quelque peu futuristes accompagnent les soli de guitare.

On termine par la plage titulaire qui est aussi le dernier épique de l’album, avec le piano et la guitare acoustique qui nous replongent dans l’univers du premier opus, le coup de patte de John Young reste donc bien présent ici avec cependant un morceau plus complexe avec en son sein, un passage plus mystérieux et aérien où les synthés se font omniprésents. N’oublions pas le piano qui a apporté depuis le début une touche néo-classique avec au final, un très beau solo de guitare et une fin qui monte en puissance vers un rock-progressif parfois atmosphérique.

Lifesigns persiste et signe dans un style qui lui est propre (le style John Young…et Frosly Beedle), en proposant une nouvelle fois à nos auditeurs un néo-progressif mélodique teinté de pop-musique et de néo-classique où, on retrouve un très beau travail vocal (chant et harmonies), une section rythmique précise et des claviers peut-être encore plus futuristes. Un très bon album, qui offre un réel plaisir d’écoute grâce à une grande musicalité ou mélodicité selon…

Pays: GB
Autoproduction LML003
Sortie: 2017/07/15

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