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Nuits Botanique 2012 : Rover, Ewert and the Two Dragons, Revolver

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Pas de bousculade cette année aux Nuits du Botanique : le temps n’est pas vraiment de la partie. On dirait que l’hiver joue les prolongations. L’absence de pluie ce soir du 18 mai permet néanmoins de s’asseoir sur les marches. Nous commençons avec Rover qui nous joue un mauvais tour : c’est lui qui ouvre le bal dans l’Orangerie et pas Ewert, contrairement à nos prévisions. Juste à temps pour écouter le frissonnant “Remember”. Peu de temps, mais assez pour se donner l’idée du bonhomme, sorte d’Arno en plus jeune, avec un coffre qui fait chavirer la salle. Les curieux sont étonnés par sa présence scénique. Nous avions craqué sur son album il y a peu de temps. “Tonight”, ultra lyrique, met un point final à sa prestation. Il reviendra, nous dit-il. Nous aurons aussi un peu zappé les Estoniens d’Ewert, persuadés que rien ne peut arriver à la cheville de Rover.

Dix heures, c’est le coup de Revolver (elle est facile, je sais). Nous connaissons finalement peu du groupe, sinon la ritournelle entêtante de “Get around town”. En tout cas, le groupe connaît ses classiques, mais refuse de s’enfermer dans un style. “Let’s get together”, qui ouvre le dernier album “Let Go”, n’est peut-être pas la meilleure entrée en matière. Le concert débute tranquilou, et enchaîne sur le guilleret “When You’re Away” et ses arpèges de guitares afro façon Vampire Weekend. “The Letter” est un petit bijou, tout en douceur avec des choeurs, et un refrain mind-blowing. De la belle ouvrage.

“Let Go” démarre lentement puis s’élève progressivement vers un final planant. En deuxième partie, Revolver balance des cartouches plus rock, voire folk avec “49 States”, en faisant participer la salle sur “It’s Alright” et “Brothers”. En rappel, ce sera le slow qui tue : “Still”. À l’exception de quelques moments un peu trop lents, Revolver arrive à convaincre, en équilibre entre rugosité et poésie, et excelle quand il s’éloigne des sentiers battus (réécouter “The Letter” pour s’en convaincre). La suite le lendemain avec le duo Charlotte Gainsbourg/Connan Mockasin.

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