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Le barde anglais Peter Perrett au Witloof Bar

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C’est dans les entrailles du Botanique que se produisait Peter Perrett, ex-Only Ones, venu présenter son dernier opus solo “How the West was won”, magnifique album sorti en juillet dernier et malheureusement passé inaperçu. Un opus qui nous ramène vers d’autres grandes figures comme Lou Reed et aussi une autre époque ! Que fait-on quand on sait qu’un des plus grands noms du rock pop britannique passe à deux pas de chez vous ? On répond présent. Car vous m’auriez demandé qui était Peter Perrett il y a un an, j’aurais été bien incapable de répondre. C’est l’audition de son dernier LP dans le rayon disque d’une grande chaine de magasin belge qui a changé la donne. Une voix blues, trainante, aigüe et grave à la fois, des accords de guitare ronronnants dans la pure tradition rock…

Tout cela se vérifiait ce soir au Botanique. Un set carré, sans fausse note, laissant une large place au dernier album, mais également à d’autres tirés de sa carrière avec les Only Ones, groupe né à Londres en 1975 mais dont l’élan fut stoppé net au début des années 80, lorsque les drogues eurent raison du groupe.

Le concert est porté à bout de voix par le chanteur, entouré par ses deux fils, l’un James Perrett à la guitare, l’autre Peter Perrett Jr à la basse, par une brillante et jolie violoniste Jenny Maxwell et une non moins jolie claviériste au déshabillé résille irrésistible Lauren Moon. Perrett est lui-même vêtu comme un vieux punk: noir intégral, cheveux corbeau et veste serrée.

Une vingtaine de titres sont joués, et deux rappels. Tout cela pour quelques poignées d’euros, ce qui me permettra d’acquérir en prime le dernier album en vinyle. Décidément, ce Pierre Perret là, on en redemande!

Peter Perrett “How The West Was Won”

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