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Concert de Subsignal à Oberhausen (part 2)

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Seconde partie de compte-rendu concernant la soirée du 18 octobre à Oberhausen en Allemagne avec, le ressenti de votre serviteur sur le show donné par la formation teutonne Subsignal au sein duquel, on retrouve quelques fines lames comme Arno Menses (chant), Markus Steffen (guitares) ou encore l’efficace batteur Dirk Brand. Autant dire qu’ici on a affaire à un groupe sur le dessus du panier de l’imposante écurie néo-progressive allemande et Dieux sait si elle est prolifique depuis de nombreuses années avec ici, d’autres poulains de la maison de production Gentle Art Of Music. 20h45 cette fois second démarrage des hostilités avec tout d’abord l’arrivée sur scène des quatre musiciens parmi lesquelles on retrouve aussi Markus Maichel (claviers et chœurs) et un petit nouveau en la personne de Martijn Horsten (basse, remplaçant Ralf Schwager), pour entrer directement dans le vif du sujet avec rock-progressif plutôt teinté heavy grâce à un jeu puissant à la batterie de Dirk et des sons tranchants venant de la guitare de Markus Steffen. Un extrait du nouvel album ”la muerta” sert ici de rampe de lancement pour introduire sur scène le fougueux chanteur du groupe véritable cinquième acteur de la formation, qui prend d’emblée l’avant-scène pour placer son chant expressif et démonstratif. Arno Menses est manifestement une forte personnalité et il sait le montrer en concert c’est d’ailleurs, un des ingrédients de la recette Subsignal avec aussi un jeu démonstratif et technique de la part de Dirk Brand et Markus Steffen. Si Martijn semble être à l’aise avec ses nouveaux compagnons de scène, Markus Maichel apporte en plus de ses nappes de claviers sa voix pour les chœurs, ce qui apporte plus de poids aux nombreux refrains entraînants des chansons…surtout ceux du dernier opus qui offrent un petit côté pop-progressif.

Côté set-list et si justement l’album ”la muerta” de cette année est bel et bien mis en valeur avec de très belles interprétations scéniques de la plage titulaire ou des titres comme ”the bells of lyonesse” ou encore ”the passage” sans oublier l’inévitable single sur “You tube” ”even though the stars don’t shine”, le groupe va aussi proposer plusieurs compositions des premiers albums pour nous offrir une sorte de best-off avec ici, des morceaux plus progressifs et plus longs. Rien d’étonnant à cela puisque Subsignal joue sur sa tournée où il est tête d’affiche, je les avais vu précédemment en première partie de Blind Ego où le groupe avait aussi su montrer tout son potentiel mais ici, la formation emmenée par Arno et Markus prend ses responsabilités avec manifestement beaucoup de réussite !

Côté passage en revue des forces en présence et si Arno Menses reste un véritable showman portant haut et fort les textes des chansons (un chanteur ayant l’éternel bougeotte), Markus Steffen m’a impressionné par un jeu aux guitares bourré de technique alliant puissance tranchante (les passages heavy) et finesse sur les moments plus posés avec d’ailleurs, une magnifique interprétation en acoustique de ”teardrops will dry in source of origin” où l’artiste seul sur scène a littéralement charmé l’assemblée présente…un tout grand guitariste !

Markus Steffen Solo acoustique

Autre grande figure du groupe c’est le batteur Dirk Brand qui allie puissance, rapidité et surtout agilité en croisant à de nombreuse reprises ses bras et ses mains pour frapper sur le côté inverse de son corps. L’artiste nous a d’ailleurs gratifié d’un fabuleux solo où il a marqué manifestement les esprits avec en bonus, un jeu avec des baguettes lumineuses dans une salle plongée dans le noir…impressionnant !

Dirk Brand Solo

Markus Maichel aura assuré le pendant progressif du set grâce à ses claviers, permettant de conserver le côté mélodique des chansons interprétées souvent dans un registre plus heavy que sur disque. Rappelons aussi l’importance de ses chœurs renforçant comme je l’ai déjà dit les refrains, que le public ne s’est pas prié de reprendre à chaque fois. Enfin Martijn Horsten a parfaitement intégré l’équipe de base et ce n’est pas chose aisée de s’imposer dans une section rythmique où il y a un certain Dirk Brand…chapeau au nouveau venu !

Voilà donc 1h45 de concert pour Subsignal qui avec la prestation en première partie de Pinski, offre au public une magnifique soirée musicale où votre serviteur a pris un pied d’enfer et ne regrette en rien les heures passées en voiture pour faire l’allée-retour et retrouver avec grand plaisir ce point de chute teuton où je retournerai très vite.

Subsignal Le Facebook

Subsignal “the bells of lyonesse” (Live)

Subsignal “the sea” (Live)

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