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Nuits du Bota 2021: la sélection de Music in Belgium (part 2)

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Deuxième volet consacré au défrichage de l’affiche des Nuits du Bota qui débutent dans une semaine, le mercredi 8 septembre. Une affiche aussi aguichante que pléthorique qui nécessite bien quelques tuyaux et conseils…

Nous en étions restés au lundi 13 septembre et au concert d’Antoine Flipo à la Rotonde. Les fans de Glass Museum devraient apprécier à sa juste valeur la prestation de Bachar Mar-Khalifé le lendemain sur la scène Parc. Ses influences rejoignent en effet celles du duo belge, oscillant entre jazz, électro et hip-hop. Si ce n’est que le Franco-Libanais se démarque par ses origines et des pointes de world music, particulièrement présentes sur son dernier album, “On/Off”. Et qu’il pousse la chansonnette de temps à autre, bien entendu…

Un concert pendant lequel des cuivres feront partie de l’équation et il s’agira d’un point commun avec celui qui se déroulera en parallèle à l’Orangerie. Les Liégeois de The Brums ont publié au printemps “No Encore” chez JauneOrange, un premier album franchement brass-électro aux surprenants contours atypiques lorgnant vers le free-jazz ou l’expérimentation avant-gardiste. Un style bien à eux qu’ils maîtrisent à la perfection, comme ils l’ont récemment montré au Micro Festival dans leur ville natale.

Le mercredi 15 septembre, place à la deuxième Nuit thématique. Deux jours après celle consacrée à Born Bad, c’est Humpty Dumpty Records qui sera à la fête à l’Orangerie. Et pas pour n’importe quelle occasion puisque le label indépendant Bruxellois soufflera ses quinze bougies. Au programme, un retour particulièrement bienvenu, celui de Mountain Bike. Le quatuor avait décidé de stopper l’aventure après “Too Sorry For Any Sorrow”, un deuxième album paru en 2017. Les revoici en selle pour une prestation qui devrait en appeler d’autres, à notre plus grande satisfaction. Ils seront précédés de Paradoxant, le projet parallèle d’Antoine Meersseman, bassiste de BRNS et créateur d’“Earworm”, une plaque aux airs poppy délicieusement complexes ainsi que des sauvages d’Ubik Ubik.

Le lendemain, deux styles radicalement différents s’opposeront. À l’Orangerie, Benjamin Schoos, le workaholic Liégeois dont on pensait connaître toutes les facettes nous prend par surprise avec son nouveau délire : un spectacle de… ventriloquie. En toile de fond, son dernier album en date, “Doubt In My Heart”, truffé de compositions solaires et mélancoliques. Outre ses marionnettes, l’ami Benja sera accompagné des célèbres Loved Drones made in Freaksville. Du côté de la Rotonde, des riffs cinglants, des ambiances lourdes et des hurlements sentis seront légion. Les Messins de Déluge dont le dernier album (“Ӕgo Templo”, acclamé par la presse spécialisée) oscille entre black metal et hardocre introduiront les Ecossais de Dvne. Ces derniers étaleront leurs compositions extrêmes aux rythmes syncopés succédant à des passages plus zen qu’il n’y parait…

Comme plusieurs autres, Sébastien Tellier était prévu à l’affiche des Nuits du printemps 2020 et aura vu son concert reporté par trois fois. Ce vendredi 17 septembre sera finalement le jour J et la scène Parc lui fera à n’en point douter un triomphe. Comment peut-il en être autrement compte tenu du magnétisme qu’il dégage à chaque apparition. “Domesticated”, son premier album en six ans, renoue avec les touches électro presque sexy qui ont fait sa renommée. Le même jour, à la Rotonde, la future grande Esinam poursuivra sa mission de dépoussiérage du jazz en lui insufflant des influences afro-électroniques. Mais c’est d’abord et avant la flûte traversière de la Belgo-Ghanéenne qui fait mouche.

Dans un style tout aussi singulier, Laryssa Kim présentera une création à la Rotonde le samedi 18 septembre. Baptisée “Oneironauts”, elle associe l’Italo-Congolaise à différents artistes (dont une danseuse) pour une performance aussi visuelle que musicale. Apprêtez-vous à vous laisser emporter par un spectacle rêveur et captivant. On appelle cela le lâcher-prise…

La Morbidfest du dimanche 19 septembre ayant été reportée à une date ultérieure, l’atmosphère sera nettement plus sage en cette fin de journée sans voiture dans la capitale. D’autant que David Numwami en assurera la B.O. à l’Orangerie. Le musicien Bruxellois que tout le monde s’arrache (de Charlotte Gainsbourg à Frànçois & The Atlas Mountains en passant par Nicolas Godin), autant populaire au nord qu’au sud du pays, compose également des chansons pop sucrées en français à ses heures perdues. Celles-ci s’incrustant instantanément dans l’oreille, on vous promet une soirée d’une insouciante légèreté…

Rappelons que pour accéder au complexe de la rue Royale, un Covid Safe Ticket vous sera demandé et, pour limiter les files d’attentes, les portes ouvriront chaque jour à 18h. Vous trouverez l’ensemble des mesures liées à la crise sanitaire par ici. Les infos, la programmation complète et la billetterie sont à consulter sur le corner consacré aux Nuits.

À lire également:
Nuits du Bota 2021: la sélection de Music in Belgium (part 1)
Nuits du Bota 2021: la sélection de Music in Belgium (part 3)

À suivre…

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