Sorties en bref (12)

“Antracyt” est leur second opus, enregistré dans une composition minimaliste très classique (guitarte, basse et batterie) avec des tas de références trans et noise à l’école noise américaine et à la tradition du krautrock européen

Dr Chrispy

Pendant tout ce temps, Chris a passé presque tous ses temps libres à écrire de la musique sur le seul instrument qu’il avait toujours avec lui : son ordinateur portable. Une grande partie de sa musique a été écrite dans les aéroports ou dans les avions. En 15 ans, il a accumulé un impressionnant catalogue de plus de 300 titres. Désireux de faire connaître sa musique au monde entier, Chris a décidé de poursuivre son art à plein temps sous le pseudo de “Chrispy” qui lui a été donné par ses collègues de la NASA. Contrairement à d’autres “docteurs” notables de l’industrie musicale, le Dr Chrispy est titulaire d’un doctorat en physique.

Transitory est un recueil de nouvelles, chacune étant le récit à la première personne d’un locuteur différent. Avec les histoires tissées sur des rythmes et des instruments old school, chaque morceau comporte des monologues ou des dialogues échantillonnés avec un mélange d’instruments live, échantillonnés et électroniques pour créer un sentiment de nostalgie qui est à la fois réconfortant et peu familier. Il y a un rythme à quatre temps et des instruments hors normes pour le genre danse, dont le saxophone !

Avec cette nouvelle version, Dr Chrispy explore le non conventionnel, mais le présente dans un format familier et digeste avec des rythmes de danse mid-tempo. Les trois différents morceaux, chacun avec des thèmes distincts, se succèdent du matin, à l’après-midi et au soir, reflétant nos propres réflexions sur notre journée. Nous ne sommes pas les mêmes personnes tard le soir que tôt le matin ; ce que nous sommes vraiment, c’est transitoire (Transitory)

« The dust of our dreams » est un album très créatif  proposant un univers original mélangeant basse et clarinette, instruments à cordes et batterie.

Bitter Moon

Inspiré par une rencontre fortuite avec le nouveau cinéma allemand, cet album conceptuel a été imaginé par le duo dans son repaire des Alpes de la Suisse italienne. Les compositions originelles ont ensuite été emmenées dans les collines de Lisbonne (ville dans laquelle le multi-instrumentiste Jacco Gardner néerlandais vivait et avait son studio d’enregistrement). Son album “Somnium” venant tout juste de sortir presse. Ce sont ses explorations visionnaires, illuminées et cosmiques sur la nature visuelle du son qui ont séduit Bitter Moon, incitant le groupe à vouloir collaborer avec cet artiste.

Ensemble, armés de bande magnétique, d’un Optigan mourant et de quelques synthés analogiques, ils ont patiemment attendu que l’histoire du disque se dévoile par elle-même.Toutes les percussions ont été exécutées par Nic Mauskovic tandis que l’album a été masterisé par Simon Heyworth (Tangerine Dream, Brian Eno).

The World Above

Hila