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DRIFTING SUN – Planet Junkie

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Voilà une formation progressive anglaise dont on n’a pas encore parlé sur notre site, un projet au départ orienté studio qui manifestement a déjà été plutôt productif depuis ses débuts en 2015 car, il a derrière lui près de 20 productions discographiques parmi lesquelles on compte à la fois des EPs, des démos et des albums “grand format”. Voilà donc une formation extrêmement productive qui nous propose manifestement un rock à la fois théâtral, dramatique ou encore atmosphérique avec des influences venant de références variées comme Dream Theater, Genesis, Queensrÿche ou encore Jethro Tull !

Côté line-up et si Pat Sanders (claviers, composition) et Will Jones (batterie et percussions) font partie des racines du groupe, on gardera dans l’équipe jusqu’en 2017 Peter Falconer (chant et écriture), Dan Storey (guitare/basse) et Manu Michael (basse) puis, la conception du dernier album (celui qui nous intéresse aujourd’hui) fera apparaître d’autres musiciens et chanteurs permettant l’utilisation de chœurs mais aussi d’une plus grande panoplie d’instruments (violon, clarinette, saxophone, orgue Hammond). La preuve avec une première composition qui dans un premier temps, lance un classic-rock voir un rock-progressif où les synthés dominent proposant souvent des passages atmosphériques puis, le saxophone apporte alors une coloration jazzy. Une musique multiple-facettes plutôt accessible où chaque instrument est mis en valeur à travers par exemple un solo ou un passage plus technique (guitare, synthés, piano ou encore batterie), idem pour la plage titulaire qui maintient une ambiance progressive rappelant Yes et surtout le travail de Rick Wakeman s’orientant vers des sons grand public…on pensera aussi à Asia. Les soli continuent de foisonner histoire de montrer le savoir-faire de chaque protagoniste comme ceux de Mathieu Spaeter aux guitares, les harmonies vocales sont d’ailleurs un autre élément important du rock multiple-colorations de Drifting Sun cuvée 2019 !

On notera aussi une coloration vintage avec un son et des ambiances voyageant entre les seventies, à travers le son de l’orgue Hammond ou des autres orgues retranscrit par le travail de Pat Sanders sur ses claviers. “Missing” offre alors une belle ballade atmosphérique qui envoûte et qui garde quelques relents plus rock avec encore une fois, un solo de guitare et finalement un très beau travail de cet instrument tout du long du morceau sans oublier, un solo de synthés qui s’associe à la six cordes pour faire envoler la composition. Si de courtes gammes de piano offrent aussi un interlude posé, de nombreux passages atmosphériques construisent par la suite des ambiances aériennes et légères, proposant à l’auditeur une musique souvent fluide et toujours accessible. Manifestement le compositeur Pat Sanders pose son empreinte à travers une grande diversité de sons de claviers (synthés, orgue, piano…), offrant toujours des atmosphères aériennes et fluides rendant la musique volatile au point de pouvoir évader son esprit !

Au-delà des références déjà citées, on pourrait aussi parler de Marillion avec ce même côté chatoyant et donc ce rock lorgnant vers un pop-progressif aérien grâce à des orchestrations travaillées et réfléchies. Jusqu’au bout les soli de guitare ou de claviers foisonnent au sein des compositions, qui s’écoutent toutes avec un réel plaisir à l’image de ce “Stay With Me” me rappelant encore une fois le travail du grand Rick Wakeman et donc de ces formations qui ont marqué la fin des années 70 et les eighties avec l’avènement des nouveaux synthés et donc de leurs sons plus modernes et plus électroniques.

En tout cas la recherche de la mélodie reste indéniablement le fil rouge de cet album, un opus où rock-progressif voir pop-progressif s’associent à des passages néo-classiques ou des envolées aériennes de synthés sans oublier, le remarquable travail pour chaque instrument…idem pour le travail vocal. Drifting Sun offre une musique finement travaillée qui peut-être aura pour certains un petit côté FM mais bon, l’important est ici de ressentir la finesse de composition et de jeu du groupe.

https://driftingsun.bandcamp.com/album/planet-junkie

Line-up :
Pat Sanders (composition, claviers)
Mathieu Spaeter (guitares)
Manu Michael (basse)
Will Jones (batterie et percussions)
Marc Atkinson (chant)
Colin Mold (chant)
Joshua Corum (chant)
Eric Bouillette (violon)
Ben Bell (orgue Hammond)
Sarah Skinner (saxophone)
Conrad Cheng (clarinette)

L’album :
“Within Your Bones”
“Planet Junkie”
“Missing”
“Life”
“Night-Time Sorrow”
“Stay With Me”
“To Tame a Star”
“I Will Be King”
“Born of a Dream”
“Diogenes”
“Everlasting Creed”

Pays : GB
Autoproduction
Sortie : 2019/10/04

https://www.facebook.com/driftingsunofficial/

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