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JOHN L – Pinball Paradise

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Depuis le départ d’ArcelorMittal, il n’y a guère plus que John L (NDR : et Steelover) pour faire valoir le savoir-faire de la Cité Ardente en matière de métallurgie. Pour celles et ceux qui ont manqué les premiers épisodes John L est un power-trio formé en 2012 par le chanteur/guitariste John L. et le bassiste  Michel Pesch. Plusieurs cogneurs se sont succédé derrière les fûts de la batterie, mais depuis 2019, le poste semble avoir été définitivement attribué à Rusty James.

Trois ans après le superbe “Heavy Calling” de 2021 et neuf ans après l’excellent “Bring Me Home” de 2015, John et ses collègues reprennent du service derrière leurs hauts-fourneaux sonores afin de nous forger une nouvelle plaque d’acier trempé que, dans un accès de béatitude ludique  probablement, ils ont choisi d’intituler “Pinball Paradise“.

Le 16 février dernier, les gaillards ont présenté leur nouvel album au public du mythique Spirit Of 66 de Verviers qui, si l’on en croit les photos et les vidéos de l’évènement qui ont été postées sur les réseaux sociaux, n’était pas loin d’afficher complet ; c’est vous dire si le sud du pays n’est pas une aussi morne plaine en matière de soutien au rock plombé que ne le laisse entendre le nord.

Il est vrai que, depuis le premier album, le Hard Rock de John L frise la perfection. Une voix superbe (NDR : On ne le dira jamais assez, mais  l’ami John est quasiment le clone vocal de Klaus Meine – accent teuton en moins), compositions accrocheuses, technique instrumentale redoutable, tout a toujours été calé au millimètre près pour satisfaire l’amateur de compositions Heavy entrainantes et de mélodies burnées. “Pinball Paradise“, bien sûr, ne fait pas exception à cette règle. On y retrouve d’une part, une petite collection de chansons ‘Party Rock’, inspirées par le Hard Rock accrocheur qui a fait la réputation internationale des Scorpions au milieu des Eighties. C’est le cas des brûlots festifs aux mélodies accrocheuses que sont “Long Nights“, “We Have To Party”, “The Game” ou “On Stage Tonigh”.  Et, d’autre part, des titres plus consistants, orientés Metal, comme, par exemple les puissants “The Reaper” et “Behind The Screen”, destinés aux cervicales avides de headbanging, le ‘doomy’ “Fallen” qui démarre comme une ballade ‘scorpionesque’ pour s’achever sur un riff plus plombé, l’incisif instrumental “Covid Paradise“, qui réjouira particulièrement les amateurs de belles guitares ou encore de l’envoutant “Osiris” qui, nous l’imaginons (bien que cela ne soit pas précisé sur l’artwork de l’album) fait suite au “Seth” du premier album et à l'”Anubis” du deuxième.

Côté artwork justement, John L  poursuit son trip nostalgique, puisqu’après l’antique téléphone à cadran qui trônait sur la pochette de sa plaque précédente, c’est l’image d’un flipper de café vintage qui illustre celle du nouvel album.

Une fois n’est pas coutume, nous terminons cette chronique par une prise de position politique. Et au risque de plagier nos amis agriculteurs, nous crions haut et fort : “Camarade Headbanger, Boycotte les produits importés ! Achète Local ! Achete le nouveau John L !”

L’album :

  1. Madhouse” (4’15)
  2. Long Nights” (3’44)
  3. We Have To Party” (3’56)
  4. The Game” (3’58)
  5. Behind The Screen” (4’10)
  6. The Reaper” (3’49)
  7. Osiris” (5’18)
  8. Covid Paradise” (3’19)
  9. On Stage Tonight” (4’01)
  10. Fallen” (4’59)

Le groupe

  • John L – Chant, guitare
  • Michel Pesch – Basse
  • Rusty James – Batterie

Bandcamp

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Pays: BE

Autoproduction

Sortie: 2024/02/16

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