KILLER KINGS – Burn for love
Killer Kings est né du fruit de l’imagination féconde du président de Frontiers Music, Stefano Perugino. On connaît désormais bien la propension de ce garçon à créer des groupes pour remettre sur selle tel ou tel vieux beau du hard rock classique et ainsi briller encore un peu avant la maison de retraite. Ici, c’est le vétéran Gregory Lynn Hall qui bénéficie des bienfaits de Frontiers Music, en association avec un autre briscard de la scène musicale, Tristan Avakian.
Qui sont ces deux hommes ? Gregory Lynn Hall a commencé sa carrière dans le hair metal hollywoodien des années 80, traînant sur les scènes du Gazzari’s, du Troubadour ou du Country Club à Los Angeles. Lorsque le métal peroxydé cher à White Lion, Cinderella ou Dokken se fait faucher par la mode du grunge au début des années 90, Gregory Lynn Hall quitte Los Angeles et joue le gentleman des psaumes dans des groupes de métal chrétien. À la fin des années 90, il revient en Californie, où il rencontre Roger Scott Craig (ex-Fortune) et crée ainsi le groupe 101 South. Après la sortie du premier album éponyme de ce groupe en 2000, Gregory rejoint le groupe Heaven & Earth en tant que bassiste et tourne pour promotionner l’album ʺWindows to the worldʺ. Il revient ensuite dans 101 South et commet les albums ʺRoll of the diceʺ (2002) et ʺNo U turnʺ (2009), avant de sortir son album solo ʺHeaven to Earthʺ en 2014 (à na pas confondre avec le groupe Heaven & Earth).
De son côté, Tristan Avakian est un musicien professionnel qui a divagué dans toutes sortes d’expériences souvent contradictoires mais toujours intéressantes. Il a touché au théâtre, aux tournées, à l’écriture et à la production. Le Cirque du Soleil, Lauryn Hill, Mariah Carey, le Trans-Siberian Orchestra et même Biohazard sont quelques noms avec lesquels il a trempé. Il a aussi travaillé avec les producteurs Steve Thompson ou Rob Thomas et a rejoint le show Queen Extravaganza aux États-Unis. On le connaît aussi comme guitariste des hard rockers mélodique Red Dawn, un groupe formé par David Rosenthal, Chuck Burgi et Greg Smith (ex-Rainbow ou ex-Blue Öyster Cult) et ayant commis l’unique album ʺNever say surrenderʺ en 1993.
Ces deux anciennes gloires sont donc réunies dans Killer Kings, sous les auspices du label Frontiers, qui va également dépêcher sur place quelques-uns de ses partenaires habituels, dont l’indispensable Alessandro Del Vecchio, qui va tenir ici la basse et les claviers, la batterie revenant à Nicholas Papapicco. Del Vecchio sera également le responsable de la production, du mixage et de la mastérisation de l’album, qui va s’aventurer bien évidemment dans un hard rock FM de bon goût rappelant principalement Survivor ou Foreigner et doté de quelques belles pièces, dont ʺBurn for loveʺ, ʺI will be strongerʺ, ʺDo or dieʺ, ʺThe pains of yesterdayʺ. Le claviériste Tommy Denander vient aussi tapoter les touches sur le premier morceau ʺBurn for loveʺ.
On est dans le conventionnel complet en ce qui concerne le hard rock mélodique mais il faut admettre que tout ici est bien fait. Le chant est bien placé, les instrumentistes sont inspirés et même si on a entendu ce genre de choses des milliers de fois auparavant, quand c’est bien ficelé, c’est bien ficelé et les amateurs du genre sauront trouver ici de quoi s’amuser.
Le groupe :
Gregory Lynn Hall (chant)
Tristan Avakian (guitare)
Alessandro Del Vecchio (basse et claviers)
Nicholas Papapicco (batterie)
L’album :
ʺBurn for Loveʺ
ʺI Will Be Strongerʺ
ʺHigherʺ
ʺIn A Different Worldʺ
ʺAnother Night, another Fightʺ
ʺPhoenixʺ
ʺTwo Shipsʺ
ʺLosing Meʺ
ʺDo or Dieʺ
ʺThe Pains of Yesterdayʺ
ʺAin’t No End in Sightʺ
https://www.facebook.com/KillerKingsRock/
Pays: US
Frontiers Music
Sortie: 2022/10/14