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HOT HELL ROOM – Architect of chaos

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Hot Hell Room est le fruit de la collaboration entre deux camarades ayant usé leurs cordes de guitares dans divers groupes métal de la région parisienne dans les années 1995-2000. Loïc Malassagne (chant et guitare) évolue parallèlement dans Invading Chapel et a officié également dans Anthemon, un groupe disparu en 2007. Alan Raoul (basse) a quant à lui opéré chez les défunts Evolvent et Coldown avant d’aller séjourner brièvement chez 7th Nemesis. Dans Invading Chapel, on trouve aussi Sylvain Savoye (guitare), qui rejoint naturellement son collègue Loïc Malassagne lorsque celui-ci fonde Hot Hell Room en septembre 2003.

Avec Sébastien Luccioni (guitare) et Loïc Stone (batterie), le groupe est au complet et sort une première démo “Lies box” en 2005 avant d’enchaîner sur “Hot Hell Room”, un album autoproduit servant de démo en 2009, et “Kali Yuga bonfire” (2013), premier véritable album du groupe, produit par Andrew G (As They Burn, The Arrs, 7th Nemesis) et mettant en lice le nouveau batteur Ludovic Rouix. Hot Hell Room, avec ses orientations hard mélodiques, apparaît comme une alternative au métal gothique, progressif ou dark joué dans les groupes précédents des musiciens.

On le comprend en découvrant ce nouvel album “Architect of chaos”, qui affiche une inspiration à la croisée des chemins entre Dokken, Queensrÿche, Soundgarden et Alice In Chains. Le chant est proche de celui de Geoff Tate de Queensrÿche et de Layne Staley d’Alice In Chains. Des guitares puissantes et harmonieuses assurent un mur sonore bien bétonné, renforcé par une section rythmique carrée et précise. Hot Hell Room se fait remarquer avec des titres costauds et racés comme “No perfect flag”, “Spark until the flame”, “Nobody came” ou le plus émouvant “Book of regrets”. Une phase un peu plus prévisible s’installe alors avec “The Lord is on holiday” et “Architect of chaos” mais Hot Hell Room termine bien avec l’énergique “New York bird” et la belle ballade “Somber days”. Sur la durée, le chant peut devenir légèrement irritant mais c’est une question de goûts personnels.

En somme, on a ici un disque réussi, convaincant dans une veine hard FM solide, certes marqué par l’ombre des grands anciens mais néanmoins doté de beaux moments.

Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2016/02/20

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