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MINOR/MINOR – Minor/Minor

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Venant de recevoir le précieux dans ma boîte à lettre et sachant que la date de sortie officielle est déjà passée (info obtenue via les musiciens), je me charge donc aujourd’hui de faire l’analyse de cet album faisant déjà l’objet d’un article paru il y a peu. Comme je l’ai déjà dit le groupe MINOR/MINOR est originaire de Waremme et pratique manifestement un rock’n’roll teinté d’alternatif et de stoner-rock, avec d’emblée un rock accrocheur qui n’a rien à envier à ce qui se fait en Angleterre ou au US ! Un heavy-rock rentre dedans accompagné d’un chant bien senti, qui nous offre déjà une première composition dans le plus pur esprit rock’n’roll !

Si le ton donné semble dominé par un heavy-rock ou un stoner-rock plutôt lourd, on perçoit malgré tout des sonorités plus mélodiques au niveau de la guitare et du chant, ce dernier se faisant plus aigu sans perdre de son agressivité. D’ailleurs un passage folk-rock apaise quelque peu notre douleur sur la seconde composition, un moment où le rock sent bon nos amis de U2. Mais rassurons les pogoteurs attitrés car le stoner-rock lourd et gras nous revient en pleine face, avec toujours un chant puissant et haut-perché.

Ce même chant qui prend aussi une coloration plus mélodique et plus aérienne, pour finalement montrer que nos amis sont bien plus complets qu’il n’y pourrait paraître. Idem pour l’orchestration qui voyage à travers plusieurs courants (heavy, stoner, roc-alternatif voir même pop-rock), avec toujours cette même hargne de frapper où il le faut avec une musique parfois sombre mais toujours direct.

J’ai parlé de multiples courants car il est vrai que les musiciens de Waremme passent du Cop à l’âne musical en quelque sorte, puisque le groupe touche aussi l’univers noir de la scène alternative des eighties me rappelant les formations ayant développées par exemple la cold-wave, mais on ressent encore çà et là le post-rock ou à nouveau l’ombre du groupe de Bono.

Au final et si quelques passages laissent entrevoir une ouverture plus orientée vers la mélodie (qui est bel et bien présente dans chaque morceau), il est clair que c’est le côté sombre, la puissance et la hargne qui dominent au sein d’un album murement réfléchi qui sent bon le travail vachement bien foutu. Beaucoup d’heures de travail (comme je l’ai lu) ont été nécessaires pour finaliser un tel opus, il est certain que cela en valait la peine. Le mot de la fin si je puis dire : à saisir et à écouter de toute urgence !

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Pays: BE
Autoproduction
Sortie: 2017/10/18

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