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Le Home Made Music Festival, les sets (part 1) !

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Chose promise chose due avec un premier bloc de sets, qui résume l’ambiance et le travail scénique des quatre premières formations qui ont démarré les hostilités à 15h. Une première partie d’après-midi chargée en découverte et en qualité, avec quatre groupes ayant proposé un panel sonore et visuel plutôt éclectique marque de fabrique logique pour un festival qui se veut ouvert pour satisfaire un maximum de personnes. Félicitons au passage l’organisation du backstage qui avec simplicité mais efficacité, a assuré l’accueil et le suivi des musiciens ! C’est une vraie découverte qui lance le feu sur ce premier HMMF, avec le duo Bird Strike qui donne sa toute première prestation dans une configuration basse/batterie ! Et oui deux bonhommes pour deux instruments, qui m’ont déjà impressionné lors du soundcheck, avec surtout un son de basse à tomber le cul par terre ! Idem évidemment pour le set, qui offre un travail technique pointu approchant la fusion avec des tonalités de stoner, de psychédélisme ou de rock’n’roll. Des bandes sons programmées accompagnent cette étrange section rythmique, qui me terrasse littéralement sur place avec un résultat sonore revenant aux fondements du rock technique ou des jam-sessions des seventies. Si les textes existent, c’est bel et bien une version instrumentale qui nous est offert, par deux hommes du cru qui ont enfin trouvé leur expression musicale à travers une vraie symbiose.

Bird Strike “Extrait du festival”

NB : le Facebook est en construction, mais je n’hésiterai pas à revenir vers vous lorsqu’il sera prêt !

On passe à NPK (No Pan Kissa) qui m’a d’ailleurs gentiment remis un dossier de presse et un EP plus ancien (de plus récentes compositions devraient bientôt se matérialiser sur disque), pour une formation ayant trouvé sa géométrie finale au travers d’un line-up complet. En fait c’est Dominique et Didier qui ont fondé les bases du groupe, rejoints plus tard par Maxime, Angelo et enfin Pierre, pour en arriver à proposer un set réfléchi et travaillé constitué par une musique multi-facettes basée sur un rock-progressif. Si Dominique offre un chant démonstratif coïncidant avec un jeu de scène bien placé, le reste de l’équipe offre un classic-rock énergique teinté de funk et de progressif respirant déjà une belle assisse technique. Etrangement c’est à Pearl Jam que j’ai souvent pensé vu les similitudes dans le chant et la musique, mais sans l’excès propre au mouvement grunge. Voilà donc un second set efficace que le public présent a d’ailleurs apprécié à sa juste valeur !

NPK Site officiel

NPK Le Facebook

Il s’ensuit la performance scénique de K-Lizeüm au sein duquel je retrouve une vieille connaissance, en la présence du chanteur participant à d’autres projets musicaux, et que j’ai vu à La Péniche Légia. Ici on passe à la vitesse supérieur, avec un métal hargneux aussi bien à travers la musique que le chant. Un heavy-rock chanté en français que n’auraient pas renié Trust ou Téléphone, un rock pêchu qui vire soit dans le trash soit dans le punk, soutenu par une section rythmique poussive et deux guitares plutôt aiguisées. Ca déménage chez nos amis de Marchin, qui ne manquent pas de punch à faire monter la pression et la température. Au final le chanteur s’égosille faisant autant de bruits que ses comparses, mettant une première fois le brin au festival !

K-Lizeüm Le Facebook

K-Lizeüm “L’aube d’avril”

K-Lizeüm Le Bandcamp

On en termine avec cette première salve de groupes avec Dirty Pretty Lips, que j’avais déjà vu à Nandrin. D’ailleurs c’est manifestement Gilles qui a rencardé Sun l’organisatrice, pour me débaucher sur place ! Le groupe liégeois est donc resté fidèle à la prestation que j’avais eu l’occasion de voir dans le Condroz, avec un post-rock alternatif où des incursions de funk et d’atmosphérique construisent une musique bien en phase avec la scène alternative. Le travail à la guitare reste efficace avec de beaux effets et de beaux passages saturés et si la section rythmique reste bien à sa place, c’est le chant que j’ai trouvé encore plus porté vers l’avant (remarque positive bien sûr). Dirty Pretty Lips joue le genre de rock auquel j’adhère depuis toujours, un rock à la fois énergique et aérien. Que cela continue…

Dirty Prety Lips Site officiel

Dirty Pretty Lips Le Facebook

Pour le festival :

Home Made Music Festival Le Facebook

NB : un second article parait bientôt avec la suite de l’affiche de ce chouette festival ! A+ comme on dit…

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