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WAKEMAN, Rick – Fields of Green

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On continue notre rétrospective de la carrière solo du claviériste de Yes avec cet album sorti en 1996 et qui comporte manifestement de nombreux grands classiques. Comme toujours, l’analyse d’un album du grand Rick fait débat car l’artiste aura connu dans sa carrière, des hauts et des bas ! Gageons donc que pour cette chronique, nous puissions profiter du bon côté de la force !

Accompagné pour l’occasion de Chrissie Hammond (chant), de Praser Thorneycroft-Smith (guitares), de Phil Laughlin (basse) et de Stuart Sawney (percussions et programmation), Rick Wakeman nous propose ici un album qui renoue avec la grande époque du musicien. Si bien sûr fin des années 90, le progressif a choisi de prendre des allures plus symphoniques et plus accessibles à l’image d’Asia ou d’un Jadis, il n’en est pas moins intéressant à découvrir et à écouter. Partant sur un tempo à la fois classique et symphonique, la première plage de l’album nous met dans l’ambiance avec un néo-progressif bien construit et chatoyant. On remarque d’emblée l’omniprésence du chanteur avec une voix haut-perchée comme celle de Jon Anderson. Autre constatation, les claviers de Rick présentent de très beaux développés proche d’un Clive Nolan et bien loin, d’envolées tarabiscotées et indigestes. Le reste du groupe porte intelligemment la voix et les synthés dans un ensemble de compositions, faciles à appréhender et facilement accessible pour un large public. Si l’on peut regretter qu’une plage fleure presque l’Eurovision, le reste de l’opus me semble intéressant à suivre.

Dans la discographie du grand Rick, ce “Fields of Green” me semble une bonne pioche à découvrir. Même si certains passages pourraient sembler un poil commercial ou racoleur, on percevra de beaux passages techniques où les claviers et les guitares sont mis en valeur. N’oublions pas le chant qui requiert lui-aussi, toute votre attention car il fait partie intégrante de l’édifice de cet album.

Pays: GB
Esoteric Recordings ECLEC 2461
Sortie: 2014/08/25 (réédition, original 1996)

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