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WARDRESS – Dress For War

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Ne vous fiez pas à l’artwork du CD, Wardress n’est pas l’une de ces nouvelles hordes Folk/Viking/Shamanic/Black Metal débarquant de la lointaine Russie pour dévaster nos platines laser. Le quatuor est originaire de la ville de Nürtingen, dans le Land du Bade-Wurtemberg (Allemagne), où il pratique l’art du Heavy Metal traditionnel depuis le début des Eighties (NDR : avec, toutefois, une légère pause de trente-deux ans entre 1986 et 2018).

Fondé en 1984 par le guitariste Alex Gor et le vocaliste Erich Eysn, Wardress a jeté l’éponge après un peu moins de deux années de combat, en laissant derrière lui quelques traces sonores réunies sur une k7 démo. L’histoire du groupe se serait sans doute arrêtée là si, en 2018, Herr Gor n’était pas retombé sur l’antique démo du gang de sa jeunesse et n’avait pas décidé, dans un moment de nostalgie intense, probablement, de recontacter son vieil ami Erich pour lui proposer de relancer l’affaire. Après avoir mis la main sur une nouvelle section rythmique (NDR : le bassiste Mirco Daugsch et le batteur Andy Setter) les gaillards se sont enfermés aux studios Empire de Bensheim en compagnie du produteur Rolf Munkes (NDR : qui est également le guitariste de Crematory) afin de donner une seconde vie à leurs antiques compositions.

“Dress For War”, le rejeton né de cette quasi-résurrection, squatte notre lecteur CD depuis quelques jours. Comme vous vous en doutez un peu, Wardress y forge le Metal, à l’ancienne, selon les préceptes qui étaient en vigueur lors de sa courte première vie. La biographie fournie par le label Fastball Music cite en guise de comparaison les noms de Judas PriestIron Maiden, Manowar, Dio, Black Sabbath, Omen et Savatage. Et puisque l’on nous demande notre avis, nous ajouterons à cette sympathique liste les patronymes de quelques héros plus locaux tels que Running Wild ou Grave Digger.

Si vous ne vivez que pour les vocaux rugueux et puissants (NDR : après une longue et intense réflexion, nous situons  Erich Eysn quelque part entre Blaze Bayley (ex-Iron Maiden, ex-Wolfsbane) et Rock’n’Rolf (Running Wild), que vous appréciez vos riffs musclés lorsqu’ils sont incrustés dans une palette de tempi allant du moyen au rapide (NDR : tout en restant à une distance respectable du ‘Speed’) et que vous considérez qu’un solo de guitare par titre est un minimum ; bref, si  le Heavy Metal authentique est votre préoccupation musicale principale, il y a forcément encore une place pour “Dress For War” dans votre cédéthèque.

L’album (48’27)

  1. “Prelude to War” (1’53)
  2. “Wardress” (4’32)
  3. “Thou Shall Now Kill” (7’09)
  4. “Mad Reaper” (4’49)
  5. “Metal Melodies” (4’52)
  6. “Dark Lord” (4’11)
  7. “Betrayal” (4’47)
  8. “Atrocity” (3’53)
  9. “Werhen” (6’43)
  10. “Metal League” (6’02)

Le groupe

  • Erich Eysn : Chant
  • Alex Gor : Guitares
  • Mirco Daugsch : Basse
  • Andy Setter : Batterie

La toile

Pays: DE
Fastball Music  FB19C2552
Sortie: 2019/10/04

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